La répression encore et toujours.

14 09 2010

Un samedi bien chaud à Lomé, les gaz ont sifflé et plu  telle une pluie à Bè et encablures. Les forces de sécurité ont usé et distribué des grenades comme des friandises pour disperser les populations de Bè et environs ou pour le plaisir de lancer ces grenades dont les hommes habillés sont friands en tout cas c’est l’impression qu’ils donnent.

Ils en ont arrêtés, motos et personnes, au moins trois blessés. Et figurez vous que les gaz ont été lancés dans l’enceinte de la croix rouge  que des gens ont loué pour une sortie de deuil. Et l’autre information à en croire  les victimes le médecin à l’hôpital  de Bè a refusé de les soigner sous prétexte qu’elles  sentent trop du lacrymogènes. L’élément sonore est à notre niveau les auditeurs de fenêtre sur l’Afrique pourront l’écouter très prochainement.

(dans l'enceinte de la croix rouge)

Ce 11 septembre encore avant même que jean pierre Fabre ne vienne sur les lieux la gendarmerie et la police ont distribué les gaz  comme des petits cadeaux de fin d’années.

A peine a-t-il fait irruption dans Bè que monsieur  Fabre a été accueilli avec les grenades, il a été pourchassé à coup de gaz par un dispositif impressionnant de sécurité qui n’a cessé de tirer des grenades  tout autour de son domicile une fois arrivé la bas, une séquestration qui ne dit pas son nom, presque le même sort pour Agbéyomé qui n’a pas eu le temps de sortir de chez lui, les forces de sécurité ont bouclé également tout autour de son domicile.

Ce qui est une violation flagrante  des doits humains, dans quelle partie de la constitution certains citoyens de surcroit des leaders politiques n’ont pas le droit de sortir de chez eux  sous prétexte que les marches n’auront plus lieu? Un véritable état policier qui démontre que les autorités n’ont que faire de la démocratie.


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