En remplaçant son père Gnassingbé Eyadema à la tête du Togo et pour répondre à ceux qui le comparent à juste titre à son géniteur, Faure Gnassingbé rétorquait, lui c’est lui, moi c’est moi.
Comme pour dire qu’il n’a rien avoir avec le dictateur mais comme un chien donne naissance à un chien et non à un chat Faure Gnassingbé est rattrapé par les évènements et par son hypocrisie.
Lui c’est lui, moi c’est moi veut dire en réalité je suis pire que mon papa chéri.
Depuis la mascarade du 04 mars, la situation socio politique s’empire de jour en jour. Et pour toute réponse à l’endroit des contestataires, la méthode forte. Pendant que le fils du père parle de réconciliation on en est encore à bastonner les citoyens, à les pourchasser tel dans un rallye, à les traquer, à les arrêter et leur moto avec, à séquestrer les leaders.
C’est le Togo en 2010, une régression sur tous les plans.
Depuis quand les citoyens n’ont plus le droit de crier leur ras le bol sous prétexte que sous le fils nul n’a droit de s’exprimer contrairement à ce que disent les textes et loi de notre pays.
C’est le retour de la dictature qui a pris une allure qui va dépasser bientôt tous les qualificatifs. Ces fils à papa qui ont dépassé leur dictateur de père en matière d’usage excessif de la force et qui affichent des visages de personnes inoffensives mais c’est des vautours qui ont arboré des habits d’humains.
La violence avec laquelle ces civils qui prétendent être des gendarmes se ruées sur des jeunes du quartier de jean pierre Fabre et la sauvagerie avec laquelle ils ont roué de coups tout ce qui se trouvait sur leur passage en dit long.
Le régime montre sa vraie face et le peuple togolais doit savoir une fois pour toute qu’il à affaire à des gens sans états d’âme et sans scrupule.
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