COTE D’IVOIRE ET LA DEMOCRATIE SELECTIVE DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE.

28 12 2010

Selon Madame le Représentant du Haut-commissaire des droits de l’Homme, les 50 morts et 200 blessés 1 à la veille des fêtes de la fin d’année en Côte d’Ivoire sont en train de transformer l’imbroglio politique ivoirien en un imbroglio sécuritaire. Malgré les déclarations faites de part et d’autre d’avancer vers une « solution », pour le moment sans compromis et sans violence, la réalité sur le terrain porte les stigmates de combats non visibles que se livrent les partisans des deux « Présidents » de la Côte d’Ivoire, suite au viol du processus électoral lors de la proclamation des résultats de la présidentielle du 28 novembre. Les positions intransigeantes des deux parties – relayées parfois par la Communauté internationale – au lieu de préserver le rôle d’arbitre de celle-ci et d’être la source première de la solution en Côte d’Ivoire,  pourraient transformer cette dernière en problème.

Les solutions africaines de sortie de crise ne peuvent plus être considérées comme non-opérationnelles puisque la Communauté internationale, du fait de ses ingérences pas toujours discrètes, a failli – malgré tout l’argent englouti dans les élections – dans son action pour faire émerger la vérité des urnes en Côte d’Ivoire.

1. ELECTION IVOIRIENNE : UN FORMIDABLE GACHIS FINANCIER Lire le reste de cette entrée »