Togo, dossier des incendies, Mohamed Loum le principal témoin casse de nouveau la baraque, la Présidence de la République panique.

31 05 2013

LoumLa Présidence de la République togolaise reste toujours silencieuse comme une carpe malgré l’état de décrépitude du pays et les graves crises qui secouent tous les secteurs vitaux. Impossible  d’entendre un petit communiqué même laconique venant de cette Présidence depuis que Faure Gnassingbé occupe les lieux. Les togolais ont beau réclamé avoir la position du Chef de l’Etat togolais face à la grave crise qui secoue le pays, Monsieur n’en a cure.

Mais chose curieuse, depuis le seconde nouvelle sortie, cette fois-ci en bande sonore,  de Mohamed Loum alias Toussaint Tométy, principal témoin dans le dossier pourri des incendies selon les autorités, la Présidence  de la République est rentrée en transe faisant le tour, le détour , le contour et le pourtour de toute la presse y compris celle qui est dans son collimateur jugée critique et sur laquelle des réunions se tiennent pour étudier les méthodes pour la faire taire définitivement.

La stratégie des défenseurs de Faure Gnassingbé ne consiste  même pas à démentir les propos de Loum comme tout service de ce niveau pourrait le faire en toute logique mais de pointer les presses qui ont diffusé et transcrit les nouvelles déclarations assez tonitruantes  de Monsieur Loum.

Les services de  communication de la Présidence ont le tournis avec ses révélations de Loum qui démontrent que ceux qui dirigent aujourd’hui le Togo n’ont pas du tout leur place à la Présidence et dans les autres institutions du pays. Les togolais sont tombés dans les mains de véritables fauves sans aucune notion de la morale et de l’éthique Républicaine. Lire le reste de cette entrée »





Togo, Faure Gnassingbé bien plus fort que tous, notamment la communauté internationale.

30 05 2013

faure_gnassingbeLe numéro un togolais mérite de figurer dans le livre Guinness record car il démontre depuis huit (08) ans qu’il préside par la force des choses aux destinées du Togo, qu’il est bien  plus fort que tous les togolais ainsi que toute  la communauté internationale qui  a visiblement décidé de soutenir le gangstérisme d’Etat vieux de près de 50 ans dans ce petit pays d’Afrique de l’ouest.

Les togolais assistent depuis l’arrivée rocambolesque de Faure Gnassingbé au pouvoir, presque impuissants à l’exécution d’un plan savamment orchestré d’élimination pure et simple de tous ces togolais décidés à combattre la dictature héréditaire et féroce qui régente leur pays depuis 38 ans sous Gnassingbé Eyadema et bientôt 10 ans sous le fils.

Les années Faure Gnassingbé semblent battre le records d’ignominies, de crimes contre l’humanité, d’impunité et de totale insoumission aux décisions de cette communauté internationale dont le Togo fait partie depuis la création de l’ONU. Ainsi depuis janvier 2013, pour faire court dans le repère de la chronologie des évènements puisque les crimes odieux sous Gnassingbé 2 ont effectivement commencé avec son accession au pouvoir dans un torrent de sang où les auteurs de ces aberrations  contre l’humanité sont libres et continuent de narguer les victimes malgré les différents rapports d’enquêtes nationales et internationales. Lire le reste de cette entrée »





Togo, le Commandant olivier Amah Poko de nouveau embastillé. Les dessous d’une arrestation aux relents de règlements de compte.

28 05 2013

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Après près de neuf  (09) heures d’audition (de 08H à 17H GMT), dans les services  de recherches et d’investigations (SRI) et quelques heures au cabinet du deuxième juge d’instruction, un mandat de dépôt est délivré contre toute attente contre le Commandant Olivier Amah, Président de l’Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO). Depuis ce lundi, cet officier supérieur de l’armée qui a refusé de cautionner l’arbitraire et la dictature est largué à la prison civile de Lomé de façon arbitraire selon les caprices du plus haut sommet de l’Etat.  Accusé d’incitation à la révolte de l’armée, le chef d’escadron Olivier Amah est tout simplement victime d’un règlement de comptes selon nos informations.

Autant cette incarcération surprend toute âme sensée, autant les professionnels du droit qui n’ont pas tronqué leur toge contre des espèces sonnantes et trébuchantes du prince reconnaissent que cette énième inculpation qui relève de l’imaginaire et du cynisme ne réponde à aucune norme de droit.

Selon maitre Zeus Ajavon, l’un des avocats du Commandant,  aucune plainte n’est ouverte contre le président d’ASVITTO, et c’est avec consternation qu’il a été informé que le juge du deuxième cabinet délivre un mandat de dépôt contre ce défenseur des droits de l’homme.

Selon nos recoupements et comme c’est la tradition sous les Gnassingbé, cet embastillement relève d’un plan savamment orchestré par le plus haut sommet de l’Etat pour faire payer au Commandant Amah sa témérité et pour avoir osé dire NON, aux offres mirobolantes du plus « Faure » des togolais. Le ministre de la justice et quelques magistrats zélés auraient donc été instruits pour faire payer cette insoumission à Olivier Amah natif de Pya comme le Chef de l’Etat togolais. Lire le reste de cette entrée »





Togo, Faure Gnassingbé toujours dans la logique d’anéantir les togolais décidés à se débarrasser de sa dictature sournoise et féroce.

27 05 2013

kabouaDe retour des airs, de ses pérégrinations, les seules activités qu’il sait faire, le Chef de l’Etat togolais par la force des choses au lieu de trouver des solutions idoines à la crise de plus en plus aigues surtout au lendemain des manifestations pacifiques des forces démocratiques qui ont dégénéré en violents heurts entre forces dites de sécurités et jeunes manifestants, le prince du Togo absent depuis plusieurs semaines du pays semble avoir donné des consignes pour que ses policiers et gendarmes en finissent avec tous ceux qui refusent de le suivre dans sa folie de conduire le Togo dans le chaos.

De sources concordantes, dès son retour du continent asiatique d’où il est impossible de savoir ce que ces nombreux voyages inutiles coûtent aux togolais et ce qu’ils leur apportent le prince du Togo a tenu ce week end une réunion dite secrète avec ses intimes d’une part  et  les sécurocrates de l’autre. Ayant mis tout le pays sur écoute,  la clique au pouvoir s’est subitement rappelée que cette réunion doit se tenir loin des téléphones portables. Mais comme il fallait s’y attendre rien de bon n’en ai sorti. Toujours le dilatoire et la stratégie de  foncer tête baissée dans le mur en refusant de satisfaire les revendications légitimes des travailleurs, des étudiants et autres couches en ébullition et en organisant tels des névrosés, de façon dictatorial et dans la violence des législatives frauduleusement propres.

Les sécurocrates pour leur part auraient rassuré Faure Gnassingbé de continuer à dormir tranquille et à continuer de voyager et mener la belle vie car selon eux, comme en 1993 ils vont maitriser la situation en 2013. Sans doute ils se laissent leurrer par ce fameux chiffre 13 qu’ils subliment tant avec leur ancien mentor Gnassingbé 1er , oubliant que nous ne sommes plus  en 1993 et le Chef de l’Etat d’alors n’avait laissé le pays aux mains des coquins et des maitresses pour vivre dans les airs. En plus que peuvent des sécurocrates contre un peuple qui n’a aucun avenir, qui se nourrit difficilement, qui peine à se loger, à se soigner, à assurer l’éducation de sa progéniture ? Lire le reste de cette entrée »





Togo, inutiles gesticulations des acteurs politiques autour d’un énième dialogue.

23 05 2013

imagesAu cours d’une rencontre dite de haut niveau tenue à Bruxelles, l’Union Européenne et la CEDEAO invitent le gouvernement au dialogue avec l’opposition. Il est souligné également que la Vice- Présidente de la Commission, Catherine Ashton, a clairement défini les préoccupations de l’UE sur les élections et l’importance du dialogue avec l’opposition au gouvernement du Togo.

Le mot miracle est lâché, dialogue. Et depuis quelques jours les acteurs politiques notamment de l’opposition sont en transe comme si c’était une nouveauté. De quel dialogue parle t-on et pour quelle finalité ? Devraient se demander les togolais et les acteurs politiques qui ont passé leur temps pour ne pas dire leur vie à dialoguer avec un pouvoir réfractaire à la démocratie et non respectueux des accords issus des multiples dialogues en vue de trouver une solution définitive à la grave crise socio politique qui secoue le Togo depuis plusieurs décennies.

Face à un régime dictatorial qui totalise bientôt un demi-siècle de règne de père en fils, le seul et dernier dialogue qui mérite d’être effectué est celui qui doit négocier le départ du système en place qui relève d’une aberration politique dans une République appelée à respecter les canons de la démocratie.

De plus, au regard des derniers évènements qui ne sont pas en fait des nouveautés sous les Gnassingbé, marqués par les violations systématiques et récurrentes des droits de l’homme comme l’atteste d’ailleurs le rapport 2013 d’Amnesty International, avec les répressions sauvages des force de sécurité, la torture érigée en mode dans les centres de détentions, le refus délibéré de soigner les détenus soldé dernièrement par la mort d’Etienne Yakanou militant de l’opposition embastillé innocemment dans la ténébreuse affaire des incendies, l’instrumentalisation de la justice par Faure Gnassingbé, l’impunité érigée en mode de gouvernance pour ne citer que ces faits, il est judicieux de s’interroger sur l’opportunité réelle d’un dialogue avec un régime qui n’a pas intégré ne serait-ce qu’un seul instant la possibilité de quitter le pouvoir malgré les presque 50 ans totalisés. Lire le reste de cette entrée »





Rapport accablant d’Amnesty International sur le Togo.

23 05 2013

RÉPUBLIQUE TOGOLAISE

Chef de l’État : Faure Essozimna Gnassingbé

Chef du gouvernement : Gilbert Fossoun Houngbo, remplacé par Kwesi Ahoomey-Zunu le 23 juillet

Les forces de sécurité ont fait usage d’une force excessive pour disperser des manifestations organisées par des partis politiques et des étudiants. La torture a été utilisée pour obtenir des « aveux ». Les autorités ont restreint les droits à la liberté d’expression et de réunion, ainsi que la liberté de la presse. La Commission vérité, justice et réconciliation a publié ses premières conclusions, mais à la fin de l’année aucune mesure concrète n’avait été prise pour mettre fin à l’impunité.

Contexte

Des manifestations appelant à des réformes politiques et économiques ont été organisées tout au long de l’année. Certaines ont donné lieu à des affrontements entre manifestants et forces de sécurité.

En janvier, les autorités ont tenté d’empêcher la publication d’un rapport de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). Ce document condamnait les actes de torture infligés par les forces de sécurité, et en particulier par des membres de l’Agence nationale de renseignement, à des civils et des militaires – dont Kpatcha Gnassingbé, demi-frère du président – accusés de complot contre l’État. Face à la vague de protestation nationale et internationale, les autorités ont accepté les conclusions de la CNDH et se sont engagées à mettre en œuvre ses recommandations en matière de lutte contre l’impunité. Aucune mesure concrète n’avait toutefois été mise en place à la fin de l’année. Lire le reste de cette entrée »





Togo, les ingrédients pour un soulèvement populaire se mettent en place, l’histoire risque de se répéter.

22 05 2013

A l’appel du Collectif Sauvons le Togo et de la Coalition Arc En Ciel, les togolais sont sortis par milliers pour crier leur ras le bol sur le pouvoir sanguinaire et dictatorial de Faure Gnassingbé.

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Cette manifestation s’inscrit dans la série des trois lancées par les deux regroupements pour exiger la libération des responsables et militants de l’opposition détenus arbitrairement dans le dossier des incendies des marchés de Lomé et de Kara.

Les hommes semblent reléguer au second plan, les femmes togolaises vêtues de rouge et noir en signe de deuil et de danger sont devant la marche et la lutte et ce depuis la mort d’Etienne Yakanou, militant de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), décédé dans des circonstances suspectes entre les mains de la Gendarmerie Nationale dans le dossier ténébreux des incendies. Cette mort semble être le goutte d’eau qui a débordé le vase et depuis les femmes de l’opposition sont déterminées à obtenir la libération des détenus et celle du peuple togolais. Elles ne lésinent pas sur les moyens, elles implorent les mannes des ancêtres et aïeux de l’indépendance au travers de rites spirituels. Pour cette première journée de manifestations, des rituels ont été observés à certains carrefours de la capitale. Elles jurent par tous les dieux que les vrais responsables des incendies vont mourir de façon atroce notamment par la foudre. Lire le reste de cette entrée »





Le Togo et ses sempiternelles crises qui prennent des allures d’une révolution qui ne dit pas son nom.

18 05 2013

imagesDapaong, Niamtougou, Kanté, Badou, le Togo est entrain de prendre petitement feu. Pour un oui ou un non les populations manifestent avec mécontentement et violence leur ras le bol vis-à-vis du régime de Faure Gnassingbé.

Ce n’est pas la sérénité dans la ville de Dapaong depuis l’assassinat des élèves Anselme Sinandaré et Douti Sinaleng. Des élèves pour qui des voix s’élèvent pour que les auteurs de ces assassinats soient punis conformément aux lois de la République.

Niamtougou a connu de violentes échauffourées car les populations ont exigé la libération du professeur Epiphane Tadona enfermé à Kara pour avoir eu le toupet d’aller au service alors même que Faure Gnassingbé devrait passer et que toute la ville doit cesser de tourner au nom du prince. Ces violences se sont déroulées à coups de machettes, résultats de nombreux blessés de part et d’autres, dont une trentaine  du côté des forces de sécurité sans oublier d’importants dégâts matériels. Lire le reste de cette entrée »





Togo, la gendarmerie et la douane de Kanté brûlées.

17 05 2013

La commune de Kanté est située à 467 km au Nord-Est de Lomé, elle  fait partie de la Région de la Kara.

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Suite à la mort d’une jeune fille de la région, phénomène plutôt courant dans cette localité dont un ressortissant du Nigéria de l’ethnie Ibo est soupçonné depuis  belle lurette par les populations, un mouvement d’humeur spontanée  s’est créé et le ibo est poursuivi par les jeunes manifestants qui menacent de le brûler vif.

Il a su trouver refuge à la gendarmerie de Kanté. La population a exigé  qu’il leur soi rendu ce que les gendarmes ont refusé de faire. Quelques instants après les manifestants se sont rendus compte que les gendarmes ont fait passer le ibo par une voie détournée avant de lui faire échapper à la vindicte populaire.

La tension est montée d’un cran et les manifestants ont mis le feu à la gendarmerie qui est contigüe à la douane de la localité. Les deux bâtiments selon nos informations sont partis en fumée. Lire le reste de cette entrée »





Amnesty International, Togo : Usage excessif de la force et décès en détention.

16 05 2013

Amnesty-InternationalLe refus ou le retard à prodiguer des soins médicaux met en danger la vie d’opposants politiques actuellement détenus au Togo. Cette absence de prise en charge médicale en temps voulu est d’autant plus préoccupante que ces personnes sont soumises à des conditions de détention difficiles qui affaiblissent ou aggravent leur état de santé.
Ces retards sont à l’origine du décès, le 10 mai dernier, d’Étienne Yakanou Kodjo, membre du
parti d’opposition, l’Alliance nationale pour le changement (ANC), qui était détenu, à Lomé, la capitale, dans l’affaire des incendies du marché de Kara et du bâtiment principal du grand
marché de Lomé qui ont eu lieu les 9 et 12 janvier 2013. Alors que les proches de ce détenu affirment avoir demandé au Procureur, dès le 6 mai 2013, que leur parent soit examiné par un médecin, Étienne Yakanou Kodjo a dû attendre cinq jours avant d’être conduit au Centre médical des armées du Camp de la gendarmerie nationale où il était détenu.
Avant de lui prodiguer un traitement, l’infirmier aurait au préalable réclamé de l’argent en
échange des soins fournis ; le détenu lui a remis 10 000 F CFA (environ 15 euros). Une
perfusion lui a alors été administrée. Quelques instants plus tard, l’état d’Étienne Yakanou
s’aggravant, son épouse a demandé l’aide du personnel soignant. Ce n’est que trente minutes
plus tard que l’ordre a finalement été donné d’évacuer le détenu. Ce dernier est décédé lors de
son transfert vers le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Lomé.
Dans un communiqué publié le 11 mai 2013, le Procureur de la République donne une tout
autre version des événements en affirmant qu’Étienne Yakanou avait reçu un « traitement
approprié » suite à une crise de paludisme. Le procureur précise que le détenu est arrivé vivant au CHU « où son décès est survenu avant sa prise en charge ». Lire le reste de cette entrée »