L’annonce de la date de la tenue des prochaines élections législatives à été faite en fin de semaine dernière au cours d’un conseil de ministres dit extraordinaire. Maintes fois proposée puis repoussée, la date des législatives change au gré des évènements et des humeurs des tenants du pouvoir tant le cafouillage, l’amateurisme et le désordre orchestrés par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) organe chargé d’organiser et de superviser les élections heurtent la conscience. La machine à fraude du pouvoir est lancée et plus rien ne semble l’arrêter.
Difficile pour les citoyens de se procurer les textes qui réglementent ces joutes électorales notamment le code électoral qui depuis 2000, l’année de son adoption a subi pas moins de six (06) modifications, en 2002, 2003, 2005, 2007, 2009 et 2012.
Rappelons que la modification intervenue en mai 2012 a été faite de façon unilatérale par le pourvoir RPT/UNIR à travers une assemblée nationale presque monocolore où tous les désirs de la clique au pouvoir sont votés illico presto.
En plus, cette modification viole allègrement les dispositions du protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance au point 1 de son article 2 qui stipule « qu’aucune réforme substantielle de la loi électorale ne doit intervenir dans les six (06) mois précédant les élections sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques ».
Comme à son habitude, le pouvoir héréditaire vieux de presque un demi-siècle n’à que faire des textes qu’il s’est pourtant lui-même donné et aux autres chartes et conventions auxquelles il a souscrit dans l’unique but de faire figure de bon élève vis-à-vis de la communauté sous régionale, régionale et internationale. Lire le reste de cette entrée »
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