Russel Feingold met les pieds dans les plats au cours d’une conférence de presse qu’il a tenu à Kinshasa cette semaine. Monsieur Russel rappelle dans un langage clair et non diplomatique le principe de la limitation des mandats présidentiels en Afrique. La première puissance du monde ne peut cautionner ce syndrome du pouvoir éternel qui s’est emparé de certains chefs d’Etats africains.
Hier c’étaient les pères Mobutu Sésésséko, Omar Bongo, Gnassingbé Eyadema pour ne citer que ces trois, qui n’ont que faire de cette disposition constitutionnelle qui limite à deux le mandat présidentiel. Ces pépés ont trouvé la parade de s’offrir une présidence à vie en tripatouillant la loi fondamentale de leur pays. Ils sont tous morts au trône dans des conditions souvent tristes. Au moins deux vivants de cette génération restent sscother au trône, les président de l’autre Congo, Dénis Sassou N’guésso et celui du Faso Blaise Compaoré. Ce dernier doit avoir les larmes aux yeux en ce moment car un énième mandat semble impossible à en croire une opposition qui s’est réveillée de sa longue torpeur depuis quelques temps. Lire le reste de cette entrée »
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