Célébration fastueuse des dix ans de l’université de Kara pendant que les revendications des étudiants restent insatisfaites.

27 02 2014

imagesQuand on gère mal au sommet de l’Etat, tous les individus qui se voient confiés une responsabilité tentent d’en faire autant, en prenant la référence du Chef de l’Etat et son gouvernement pour s’enrichir abusivement au dos des pauvres contribuables et surtout qu’au Togo toutes les occasions sont un prétexte pour s’en mettre pleins les poches. Même la crise universitaire n’est pas une préoccupation pour ses premiers acteurs qui ont préféré la bamboula à l’occasion de la décennie d’existence de l’Université de Kara (UK) au lieu d’en faire une journée de réflexion histoire de trouver des solutions pérennes aux nombreuses et légitimes revendications des étudiants mais aussi du corps enseignant. Tout est sens dessous, sens dessus, dans la république bananière.

Au moment où les étudiants demandent le minimum pour survivre, les fonctionnaires des universités l’amélioration des salaires et les enseignants le minimum de conditions de travail, les autorités de l’Université de Kara à l’image de celles qui  gouvernent le Togo s’intéressent plutôt à l’organisation fastueuse des 10 ans de vie de l’UK qui vont s’étendre de février à mai 2014. Lire le reste de cette entrée »





Faure Gnassingbé pourra t-il faire comme Macky Sall en démystifiant le pouvoir ?

26 02 2014

220px-Macky_Sall_Macky Sall, le président sénégalais vient de donner un grand coup de pouce à la démocratie faisant ainsi honneur au noir continent où des dirigeants de père en fils et bientôt en petit fils en lieu et place de la démocratie ont inventé et imposé aux peuples épris de changement la « dynasticratie ». Elu démocratiquement le 25 mars 2012, le numéro un sénégalais avait promis une meilleure gouvernance politique, administrative et financière aux  sénégalais. Joignant l’acte à la parole presque deux ans après sa brillante élection, le président Macky Sall vient de poser un acte fort et surprend très agréablement le peuple sénégalais et le peuple africain en ramenant le mandat présidentiel de sept  à cinq ans.  « Cette réforme ramènera  à cinq ans, renouvelables une seule fois, le mandat de sept ans pour lequel j’ai été élu. Elle sera d’application immédiate’’, a-t-il soutenu à Paris ce 25 février.

Macky Sall, contrairement aux arguments avancés par les accrocheurs aux trônes,  vient de prouver que le pouvoir ne grise pas, ne transforme pas les hommes en extra terrestres qui une fois dans le fauteuil présidentiel perdent la tête jusqu’à ce que le pouvoir ne les quitte. Le fils de Amadou Abdoul Sall, Macky Sall vient de démontrer à la face du monde qu’on peut être au pouvoir et rester une personne normale, avoir la tête sur les épaules, le sens élevé de l’état,  beaucoup de considération pour ses concitoyens et pour les institutions de la République. Lire le reste de cette entrée »





La commissaire des Nations-Unies, Flavia Pansieri face à la triste réalité carcérale au Togo.

25 02 2014

1525734_270625626427540_986568935_nA la veille de son départ, Madame Pansieri qui a effectué une visite de trois jours au Togo où elle a rencontré les autorités de même que les acteurs des droits de l’homme était à  la très surpeuplée prison de Lomé (prévue pour près de 660 détenus elle en compte presque le double à ce jour). Malgré toutes les dispositions prises par les autorités de l’administration pénitentiaire pour faire croire que les détenus mènent une vie semi normale, la haut commissaire a décelé que la prison reste un enfer et que le Togo est encore trop loin des standards requis dans le domaine. Retour sur les à côtés de la  visite de la prison de Lomé par Madame la haut commissaire adjointe des Nations Unies au droits de l’homme.

 

Certains observateurs soutiennent que l’administration pénitentiaire à été un peu réticente avant que madame la haut commissaire ne passe les portes de la prison. Elle y a fait son entrée avec le directeur du « Guantanamo » de Lomé, son adjoint, puis madame Igé Olotokoumbo, la Représentante Résidente du HCDH  et Monsieur Olabiré Da cruz du Centre d’Information des  Nations-Unies (CINU) au Togo. Lire le reste de cette entrée »





Togo, l’ère de feu sous Gnassingbé 2.

23 02 2014

Aux toutes premières heures  du vendredi 21 février 2014, le grand marché de Lomé du moins  ce qui reste du marché avec les magasins et bâtiments  situés dans les alentours a pris feu notamment le bâtiment qui fait presque face à la cathédrale de Lomé. Cet autre incendie fait suite à celui du marché d’Adétikopé il y a seulement quelques jours. Quand on sait que l’année 2013 a connu beaucoup d’incendies dont les plus dévastateurs restent ceux des marchés de Kara et de Lomé. Les togolais sont en droit de se demander ce qui se passe avec ce pays et ses incendies qui n’en finissent pas.

Pour une fois les sapeurs pompiers togolais ont fait le maximum pour limiter les dégâts. Aucune perte en vies humaines. Plus de peur que de mal.

Selon les témoignages une fuite de gaz dans  une cafétéria serait la cause de l’incendie mais pour l’instant nul ne sait avec certitude ce qui a pu déclencher les flammes. Pratiquement le cas des nombreux incendies que le pays enregistre depuis 2013. Avec ce énième qui est évité de justesse les autorités togolaises gagneraient en toute objectivité à se pencher sur  cette épineuse question qui peut devenir un sérieux  problème d’insécurité pour les populations et pour le pays. Lire le reste de cette entrée »





Togo, élections locales, les caciques du régime confirment qu’elles n’auront pas lieu.

20 02 2014

Urnes_25_07L’information a été donnée par le confrère « Le Correcteur » dans sa livraison du lundi 17 février 2014. En effet, le Correcteur rapporte les propos de deux pontes du pouvoir notamment le très mystérieux Barry Moussa Barqué, toujours dans la barque cinquantenaire du père et du fils qui aurait soutenu devant des populations de Tone, « il suffit de perdre Lomé et nous allons perdre le pouvoir ».  L’autre non moins mystérieux est l’actuel président de l’assemblée nationale, Dama  Dramani, qui renchérit en public à Tchamba le 08 février dernier « qu’il n’y aura pas de locales avant 2015 ». Des déclarations qui consacrent l’intention réelle du régime réfractaire à toute idée de faire du Togo un état de droit, un état démocratique. C’est toujours le règne de la pensée unique et du parti unique qui prévaut dans la satanée de république. Les partenaires du Togo qui disent mettre la pression pour la tenue des locales sur le régime héréditaire et affichent une clémence incompréhensible face au refus systématique de Faure Gnassingbé  et acolytes de jouer le jeu démocratique à tout point de vue doivent revoir leur approche. De même que cette opposition qui dort sur ses lauriers pensant que les élections locales tomberont rôties du ciel.

Il n’est un secret pour personne que depuis plus de 27 ans le Togo n’a plus organisé d’élections locales. Une stratégie de la dictature des Gnassingbé d’avoir sous coupe réglée les responsables des villes, villages, préfectures aux fins de conservation du pouvoir de façon éternelle. Lire le reste de cette entrée »





Affaire Kpatcha Gnassingbé, la cour de justice de la CEDEAO met le Togo devant ses responsabilités.

19 02 2014

169-awa-nana-daboyaLa présidente de la cour de justice de la CEDEAO, la togolaise Awa Nana, sur Radio France Internationale est revenue sur cette affaire de complot contre la sureté intérieure de l’Etat qui quoiqu’on dise restera l’un des évènements ténébreux  dans la gestion déjà calamiteuse  du numéro un togolais.  Un dossier sombre dont Faure Gnassingbé pouvait se passer ou gérer autrement  mais la sagesse n’a pas prévalu et le Togo est allé ramassé une énième fois la honte devant la juridiction communautaire pour avoir torturé des citoyens  et livré  un procès inéquitable. En séance hors siège à Lomé de la cour de la CEDEAO, madame la présidente  a été interrogée sur l’arrêt de  l’institution dans ce dossier de coup d’état que le Togo rechigne d’exécuter.  Sa réponse est claire, « Une fois la décision rendue, l’organe d’exécution revient à l’Etat membre ».

Une nouvelle précision  de la cour,  qui ne devrait en principe  plus faire réagir les avocats de l’Etat togolais qui se seraient sucrés dans cette  affaire avec des honoraires avoisinant le milliard, selon le président Abass Kaboua du Mouvement des Républicains Centristes (MRC).  Ces avocats  au lendemain du verdict se sont mis en « transe » devant la presse donnant une autre lecture de l’arrêt, sans doute celle imposée par les laboratoires du pouvoir et qui stipulait que la cour n’a jamais demandé la libération des prévenus. Mais, les mêmes  ont été incapables  d’expliquer l’aspect où la cour ordonne de faire cesser la violation suite au procès inéquitable. Ces avocats dont le tonitruant béninois Archange Gabriel Dossou étaient soutenus dans le temps par la presse cancan du pouvoir cinquantenaire, « déchaînée » sur les médias audiovisuels.

En effet, la juridiction sous régionale  dans son arrêt du 03 juillet 2013 a déclaré le procès du demi frère du Chef de l’Etat togolais  inéquitable et  ordonné  la cessation de la violation sur les prévenus ; tout en condamnant l’Etat à dédommager les  victimes des traitements cruels  inhumains ou dégradants ; conformément d’ailleurs au rapport de la CNDH qui a abouti aux mêmes conclusions sur le volet de la torture.  Un rapport d’une institution constitutionnelle qui a échappé in extrémis  à la validation d’une version  falsifiée que les « charcutiers maison »  ont  failli imposer aux togolais. Lire le reste de cette entrée »





La semaine du détenu togolais, le pasteur Koffi Essaw, ministre de la justice, dans ses incantations.

16 02 2014

Kofi-Esaw-2-300x171La semaine du détenu est à sa quatrième édition cette année au Togo, une semaine récréative en somme pour le détenu togolais qui vit dans des conditions carcérales extrêmement difficiles. Du 11 au 16 février 2014, ces milliers de détenus qui vivent l’enfer vont participer à des kermesses, des matchs de football, des soirées cinéma et autres,  histoire d’avoir une vie normale le temps d’une semaine. C’est pour lancer les hostilités que les autorités en charge de l’administration pénitentiaire notamment le ministre pasteur  de la justice  Koffi Essaw s’est versé dans des incantations, promettant mondes et merveilles aux prévenus alors que leur quotidien reste un véritable enfer.

« Mobilisons-nous pour un véritable changement des prisons du Togo » est le très beau thème choisit cette année. Il faut déjà rappeler qu’elles sont nombreuses les associations de défense des droits de l’homme qui se sont toujours mobilisées pour mener des plaidoyers, des manifestations, pour attirer l’attention du pouvoir public sur l’enfer que constitue la vie carcérale au Togo de Faure Gnassingbé. Inutiles de rappeler que la plupart des manifestations pour réclamer plus de justice ont été étouffées, empêchées ou réprimées. Alors de quelle mobilisation parlent les autorités pénitentiaires? Lire le reste de cette entrée »





Le régime togolais contraint d’afficher un visage « humain » avant l’arrivée de la Haut-commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l’homme.

15 02 2014

imagesMadame Flavia Pansieri, la haut-commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l’homme est attendue à Lomé du 17 au 20 février 2014. Une visite qui fait réagir le régime togolais devenu subitement un peu plus regardant sur certains dossiers qui font la honte du Togo. C’est une des premières visites de haut niveau d’un responsable du bureau onusien des droits humains depuis l’ouverture en 2005 du bureau du Haut Commissariat des Nations Unies au Togo, (HCDH-Togo), que pilote la très controversée Igé Olatokoumbo.

La visite de la haut commissaire adjointe fait suite à la publication en décembre dernier du rapport du HCDH  sur  le respect et la mise en œuvre des droits de l’homme dans l’administration de la justice au Togo. Un rapport qui a mis à nu les violations et carences constatées dans l’administration judiciaire. Ce  rapport comme beaucoup d’autres est resté en travers de la gorge du régime cinquantenaire qui a fini par l’accepter après quelques atermoiements. Lire le reste de cette entrée »





Insécurité grandissante au Togo, les faits démentent le ministre de la sécurité Yark Damehane.

13 02 2014

imagesL’insécurité est  le sentiment  de peur que peut ressentir un individu ou une collectivité devant ce qui peut advenir. C’est sans doute ce que ressentent les togolais dans leur grande majorité depuis un certain temps face à la recrudescence des accidents de circulation, des vols à mains armées, des braquages, des assassinats effroyables. Malgré les discours rassurants du ministre en charge de la sécurité et de la protection civile, Yark Damehane, et d’autres membres du gouvernement, le phénomène va crescendo. Le gouvernement togolais doit aller au-delà des paroles mielleuses pour assurer véritablement la sécurité pour tous. Une prérogative des Etats d’assurer la sécurité des personnes et des biens, un droit humain contenu dans les instruments internationaux en la matière, instruments auxquels le Togo est parti.

 A Bè Kpota (un quartier de Lomé) il y a quelques jours un homme a été retrouvé mort dans des circonstances jusque là inconnues. Un autre a été retrouvé calciné dans les environs de l’aéroport de Lomé dans des circonstances non encore élucidées, même s’il se susurre qu’il fait partie d’un gang de voleurs.

Pas plus tard que lundi dernier un béninois d’un certain âge a trouvé la mort aux environs de 04H du matin attaqué à la machette par des individus qui ont fait des plages de Lomé des endroits insécurisés. Il n’est pas la seule victime de ces brigands à armes blanches qui ont élu domicile sur nos côtes. Un jeune homme y a été poignardé il y a de cela quelques mois en plein jour sans que les policiers pourtant présents sur les lieux n’aient daigné lever le petit doigt pour sauver un citoyen qui n’a cessé de crier au secours. Lire le reste de cette entrée »





Loïc le Floch Prigent à cœur ouvert sur radio Kanal K « la dictature est quelque chose qui existe au Togo, elle est héréditaire comme en Corée du nord et par conséquent j’ai le droit de les comparer ».

12 02 2014

mouton 51GRcmA3PtL._SY445_Samedi 08 février 2014, le français Loïc le Floch Prigent (LFP), ancien PDG d’Elf aquitaine, dans un entretien exclusif accordé à Fenêtre Sur l’Afrique (FSA) sur radio Kanal K, revient sur sa mésaventure en terre togolaise dans le ténébreux dossier d’escroquerie internationale. Un entretien de presque une heure de temps que nous avons pris soin de transcrire pour nos lecteurs afin qu’ils puissent se faire une idée du Togo, de ses institutions judiciaires, bref du pouvoir togolais qui est un régime quasi dynastique. Le pouvoir étant la chasse gardée depuis près d’un demi-siècle d’une seule famille, les Gnassingbé.

FSA : comme vous le relevez dans votre livre le « mouton noir », votre séjour à la gendarmerie devrait être de très courte durée, 24H maximum et pourtant vous y avez passé de longs mois, monsieur Loic le Floch Prigent, résumez-nous en quelques mots ce à quoi à ressembler votre détention au palais du patron des lieux, le capitaine Akakpo, le monsieur des recherches et investigations ?

LFP : tout d’abord j’ai été kidnappé à Abidjan c’est-à-dire qu’il n’y avait absolument aucune raison de cette arrestation et aucune raison surtout de mon départ pour Lomé puisque la loi ivoirienne et la loi de la CEEAO a été bafouées. Par ailleurs, il faut bien le reconnaitre aussi, l’Etat français n’a pas défendu un de ses ressortissants comme il aurait dû le faire. Ça c’est clair. Lire le reste de cette entrée »