Ibn Chambas en mission pour l’ONU au Togo en prélude au scrutin présidentiel.

28 11 2014

ibnEn mission pour le compte des Nations-Unies, l’ancien chairman de la CEDEAO  Ibn Chambas dont sa présence au Togo, est controversée pour son rôle trouble dans la succession monarchique de Faure Gnassingbé à la mort de son père Eyadema Gnassingbé, est au Togo pour une semaine histoire d’inviter la classe politique à trouver un consensus sur la question des réformes.

Le représentant spécial de Ban Ki Moon pour  Afrique de l’ouest  a rencontré des acteurs sociopolitiques au Togo.

Le chef de l’état togolais a rencontré monsieur Chambas avant de s’envoler pour son séjour ghanéen. Tour à tour l’ancien secrétaire exécutif de la CEDEAO a rencontré le premier ministre, les représentants de la CENI, les responsables politiques du pouvoir, de l’opposition, la société civile et d’autres composantes de la société togolaise. Au menu des discussions la situation socio politique avec la question, des réformes politiques, qui divise la classe politique à quelques trois mois seulement des élections présidentielles. Lire le reste de cette entrée »





Les dessous de François Compaoré surnommé « petit président » au Burkina Faso quand Blaise Compaoré avait le vent en poupe.

26 11 2014

FCFrançois Compaoré est né le 11 janvier 1954 à Ouagadougou. Il est le frère cadet de l’ex président Burkinabé Blaise Compaoré qui a dirigé l’Etat Burkinabé du 15 Octobre 1987 au 31 Octobre 2014.
Depuis la prise du pouvoir par son grand frère en 1987, il a toujours été au cœur de la gestion de l’Etat. A partir de 1989, François Compaoré devient officiellement le Conseiller Economique à la Présidence du Burkina-Faso. À ce titre il est chargé de mission auprès des Institutions Internationales.
François Compaoré est un personnage atypique sur l’échiquier politique Burkinabé. Introverti et très réservé, il était méconnu du public jusqu’en 1998 année de l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo.
C’est grâce à ce journaliste que le public a entendu parler de François lorsque ce dernier a commencé à publier des articles sur l’affaire David Ouédraogo qui était le chauffeur de François Compaoré. Norbert Zongo avait fait état de l’assassinat de ce dernier par tortures par des militaires dans les locaux du Conseil de l’entente qui est le quartier général du Régiment de la Sécurité Présidentielle. Selon les récits dans les enquêtes menées par Norbert, il est ressorti que c’est une affaire du vol d’argent d’une somme de 19.870. 000 francs CFA (Dix-neuf millions huit cents soixante-dix mille francs CFA) qui avait eu lieu le 04 décembre 1997 au domicile de François Compaoré. Lire le reste de cette entrée »





Togo, le Mouvement Martin Luther King exige la libération des détenus dans l’affaire des incendies des marchés.

26 11 2014

past edohDans un communiqué de presse publié le 23 novembre 2014, le mouvement Martin Luther King (MMLK) du pasteur Komi Edoh exige la libération de 07 personnes encore détenues dans le dossier des incendies des marchés de Lomé et de Kara.

Bientôt deux ans que les marchés de Kara et de Lomé ont été réduits en cendres par des criminels qui continuent de jouir impunément de leur liberté, des militants de l’opposition sont détenus sans procès ni une enquête sérieuse.  Il faut souligner que la mort en détention à la gendarmerie togolaise, d’Etienne Yakanou, un militant de l’ANC alors même que les officiers de la gendarmerie ont refusé de lui permettre de se soigner est un signe que le régime en place n’est disposé à mener de façon impartiale ce dossier. Pour l’heure ceux qui ont laissé mourir monsieur Yakanou bénéficient de la politique de l’impunité, marque de fabrique du pouvoir de Faure Gnassingbé. Lire le reste de cette entrée »





Gilbert Bawara contredit par les images des forces de défense dans les rues de Lomé le 21 novembre 2014 aux côtés des manifestants de l’opposition.

26 11 2014
G.Bawara

G.Bawara

La marche du 21 novembre du Combat pour une Alternance Politique en 2015 qui a connu une grande affluence est violemment réprimée par les forces de l’ordre et de sécurité. De plus, le pouvoir dans sa stratégie de semer la terreur dans les esprits pour empêcher les populations à sortir massivement a déversé les forces de défense dans les rues de la capitale bien armées alors que les militaires n’ont aucune prérogative dans le cadre du maintien d’ordre. Après avoir nié le doigt dans le feu que les forces de défense n’étaient pas aux côtés des manifestants vendredi nuit dans l’émission au ‘’cœur de la nation’’ sur la Télévision Togolaise, monsieur le ministre de l’administration territoriale, Gilbert Bawara ravale ses propos pour soutenir sur antennes de nana Fm dans l’émission ‘’le 12-13’’ que les forces de défense sont déployées parce qu’il y a risque d’attentats.

Le ministre Bawara est connu pour ses excès de langage, c’est le même qui a traité les togolais il y a deux ans de badauds. Il est resté le même en maniant contre-vérités et énormités à la suite de la manifestation du cap 2015. Marche qu’il a voulu interdire systématiquement sous le fallacieux prétexte qu’elle ne peut chuter au palais des congrès, siège du parlement alors que c’est le même gouvernement qui refusait à l’opposition d’autres points de chutes en lui  proposant plutôt l’esplanade du palais des congrès. Lire le reste de cette entrée »





Faure Gnassingbé contre la limitation du mandat présidentiel.

26 11 2014

FGEn visite au Ghana, Faure Gnassingbé le chef de l’état togolais a dévoilé ses réelles intentions qu’il cachait mal en ce qui concerne ses velléités de s’éterniser au pouvoir comme son feu père qui a régné sur le petit Togo pendant près de 40 ans. Gnassingbé 2 va rempiler pour un troisième mandat sauf miracle.

« Tout ce que je peux vous dire, c’est que la Constitution en vigueur sera rigoureusement respectée » s’est fendu le numéro un togolais qui balaye ainsi d’un revers de la main les incessants appels des églises du Togo, des associations de la société civile, des partis de l’opposition, des représentations diplomatiques et de la communauté internationale qui exigent l’application des dispositions démocratiques que se partagent tous les pays qui ont compris que le fait de vouloir s’éterniser au pouvoir est antidémocratique et un facteur d’instabilité dans les pays. Faure Gnassingbé décidé à s’entêter et à aller contre la volonté du peuple togolais. Lire le reste de cette entrée »





Togo, deux manifestations aux fortunes diverses.

21 11 2014

marcheUn vendredi de manifestations dans les rues de Lomé, les partisans du régime cinquantenaire regroupés dans la majorité dite silencieuse et ceux de l’opposition regroupés au sein du combat pour une alternance politique en 2015 ont déferlé dans les rues de Lomé, les premiers pour soutenir les institutions et les seconds pour exiger la mise en œuvre des réformes politiques conformément à l’accord politique global que le pouvoir a pourtant signé.

Si les partisans du pouvoir ont de nouveau brillé dans l’import-export en convoyant des gens dans des bus  à une  marche qui ne répond à aucune logique si ce n’est de soutenir que nul n’a le monopole de la rue. Les regroupements proches de Faure sont dans la logique, si vous marchez nous marchons. Ils  soutiennent d’ailleurs qu’ils seront dans la rue à chaque fois que l’opposition y sera. L’autre contradiction est que la majorité silencieuse dit soutenir les réformes, qu’elles doivent se faire à l’assemblée nationale en criant au même moment que nul ne doit toucher à la constitution. Comme il fallait s’y attendre personne n’a touché à un seul cheveu aux partisans du régime togolais. Ils ont marché, les forces de l’ordre les ont encadré jusqu’à la chute. Lire le reste de cette entrée »





Togo, dysfonctionnements à la commission électorale, les prémices d’une mascarade électorale.

21 11 2014
Edem Atantsi (représentant ANC à la CENI)

Edem Atantsi (représentant ANC à la CENI)

A trois mois des élections présidentielles de 2015, les représentants de l’opposition à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI),  révèlent les dysfonctionnements orchestrés par le gouvernement togolais. Les experts internationaux à la CENI étonnent par leurs initiatives unilatérales, la commande de près de 700.000 cartes d’électeurs en catimini, le flou qui entoure la gestion des opérateurs de saisi dans le cadre du prochain recensement électoral et la question de non financement de la commission, sont les grands axes développés à la conférence de presse animée ce 20 novembre 2014  par les  représentants de l’opposition au sein de l’institution en charge de l’organisation des élections.

Le 17 aout 2012, par correspondance, le ministre de l’administration territoriale, Gilbert Bawara, informe la commission électorale de la mise à disposition de trois experts internationaux sans donner aucune indication sur les termes du contrat entre le gouvernement et ces experts. A ce jour, seul l’expert Clément AGANAHI a pris fonction et contre toute attente crée une autre cellule de travail composée de 04 autres experts  qui relèvent uniquement de son autorité. Un dérèglement qui viole les dispositions du code électoral et remet en cause la question de l’indépendance de la CENI. Lire le reste de cette entrée »





Crise burkinabè, Faure Gnassingbé jouait au « légaliste » au sommet de la CEDEAO.

19 11 2014

Quand un violateur et un tripatouilleur de la constitution de son pays se fait le chantre du légalisme, c’est une plaisanterie de mauvais goût. En effet, au lendemain de la chute de son ‘’papa adoptif’’,  l’ex président Blaise Compaoré, Faure Gnassingbé le numéro 1 togolais était au sommet de la CEDEAO le 06 novembre, consacré à la situation au Burkina. De sources concordantes, relayées par le magazine jeune Afrique, Faure Gnassingbé soutenait un retour à la légalité constitutionnelle.

 Les chefs d’état de l’espace communautaire ouest africain se sont retrouvés en deux camps. Le premier piloté par ce qu’on peut surnommer, les Amis de Blaise Compaoré (ABC)  avec en tête le président ivoirien Alassane Ouattara suivi du dauphin togolais de Blaise, Faure Gnassingbé.  La constitution du Burkina comme dans presque tous les pays d’expression française, prévoit qu’il revient au président de l’assemblée nationale de diriger le pays par intérim ou au cours de la période transitoire. Dans le cas d’espèce, le président de l‘assemblée proche du président déchu était aussi en fuite avec son mentor en côte d’ivoire ; une logique quand on sait que le forcing parlementaire devrait passer par lui au cours de cette audience du 30 octobre qui devrait consacrer les velléités de présidence à vie de monsieur Compaoré. Lire le reste de cette entrée »





Abdou Diouf prône la limitation du mandat présidentiel.

18 11 2014
A.Diouf

A.Diouf

L’ancien président sénégalais et secrétaire général de l’organisation internationale de la francophonie, Abdou Diouf reçu était l’invité de la chaine de télévision tv5 où il a rappelé la nécessité de limiter le mandat présidentiel.

Prenant son propre exemple pour avoir dirigé le Sénégal pendant 19 ans,  il a tenté de modifier la constitution a reconnu que si c’était à refaire il ne ferait pas. « Je pense qu’à notre époque, deux mandats suffisent largement à la tête d’un Etat », a martelé le président Diouf rejoignant ainsi tous les démocrates du monde qui ne cessent d’attirer l’attention des dirigeants africains piqués par le syndrome du pouvoir éternel des risques qu’ils encourent en voulant s’éterniser au pouvoir.

L’Afrique est à une nouvelle phase de son évolution politique où les pilules de tripatouillage de la constitution, des holdups électoraux ne pourront plus passer. Lire le reste de cette entrée »





Togo, le dossier Kpatcha Gnassingbé débattu à Genève devant le groupe de travail sur la détention arbitraire.

14 11 2014

arbitraireL’affaire d’atteinte contre la sûreté intérieure de l’état n’a toujours pas connu son épilogue malgré l’arrêt de la cour de la CEDEAO du 03 juillet 2013 demandant que les violations sur les détenus qui n’ont pas eu droit à un procès équitable puissent cesser. L’état du  Togo est condamné à dédommager  les requérants, victimes des actes de tortures dans ce dossier. En attendant que la cour de la CEDEAO qui est  de nouveau saisie pour clarifier son arrêt ne se prononce, le groupe de travail contre la détention arbitraire va statuer dans quelques jours sur le cas Kpatcha Gnassingbé et Co accusés.

Le conseil de l’ancien ministre de la défense et demi-frère de Faure Gnassingbé a saisi par une correspondance bien explicite il y a un mois, le groupe de travail contre la détention arbitraire. Lire le reste de cette entrée »