Depuis son enclenchement, le processus électoral en cours dans notre pays a fait et fait encore l’objet de vives controverses quant à sa fiabilité, sa transparence, son équité et sa crédibilité, mais aussi et surtout quant à la nécessité de respecter les droits de l’homme avant, pendant et après le scrutin afin d’éviter le retour des vieux démons.
En ce sens, la Synergie des ODDH et de la Société Civile n’a de cesse attiré l’attention de tous les acteurs politiques, tant du pouvoir que de l’opposition, sur l’urgence et la nécessité de mettre en œuvre, avant toute élection, les réformes politiques prévues par l’APG et recommandées par la CVJR.
Malgré le fait que cette revendication soit portée par plus de 85% de Togolais, soutenue par les leaders communautaires, le clergé, la communauté internationale, le gouvernement togolais va faire démarrer, de manière unilatérale et de force, le processus électoral dans une atmosphère de vives et légitimes revendications politiques, rendue intenable par l’ébullition du front social.
À l’heure du bilan partiel, on note que le processus électoral engagé fait l’objet, dans son ensemble, de contestations continues, par les partis politiques de l’opposition, y compris ceux qui prennent part au scrutin, ainsi que par la Synergie des ODDH et de la SC. Cependant, l’élection est prévue pour se dérouler le 25 Avril 2015, avec un vote anticipé des forces de défense et de sécurité ce matin. Ce vote est lui aussi contesté, car un vote 02 jours avant la fin des campagnes électorales est vraiment inconcevable, à moins qu’on nous dise que les campagnes électorales ne sont que de simples formalités au Togo). Lire le reste de cette entrée »
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