Togo, les ODDH réclament de nouveau l’arrêt du processus électoral.

22 04 2015

synDepuis son enclenchement, le processus électoral en cours dans notre pays a fait et fait encore l’objet de vives controverses quant à sa fiabilité, sa transparence, son équité et sa crédibilité, mais aussi et surtout quant à la nécessité de respecter les droits de l’homme avant, pendant et après le scrutin afin d’éviter le retour des vieux démons.

En ce sens, la Synergie des ODDH et de la Société Civile n’a de cesse attiré l’attention de tous les acteurs politiques, tant du pouvoir que de l’opposition, sur l’urgence et la nécessité de mettre en œuvre, avant toute élection, les réformes politiques prévues par l’APG et recommandées par la CVJR.

Malgré le fait que cette revendication soit portée par plus de 85% de Togolais, soutenue par les leaders communautaires, le clergé, la communauté internationale, le gouvernement togolais va faire démarrer, de manière unilatérale et de force, le processus électoral dans une atmosphère de vives et légitimes revendications politiques, rendue intenable par l’ébullition du front social.

À l’heure du bilan partiel, on note que le processus électoral engagé fait l’objet, dans son ensemble, de contestations continues, par les partis politiques de l’opposition, y compris ceux qui prennent part au scrutin, ainsi que par la Synergie des ODDH et de la SC. Cependant, l’élection est prévue pour se dérouler le 25 Avril 2015, avec un vote anticipé des forces de défense et de sécurité ce matin. Ce vote est lui aussi contesté, car un vote 02 jours avant la fin des campagnes électorales est vraiment inconcevable, à moins qu’on nous dise que les campagnes électorales ne sont que de simples formalités au Togo). Lire le reste de cette entrée »





Présidentielle 2015 au Togo, John Mahama le chef de l’état ghanéen ‘’en promenade’’.

21 04 2015

mahLe président ghanéen, président en exercice de la CEDEAO, John Mahama Dramani a effectué une seconde visite éclair au Togo dans le cadre du prochain scrutin présidentiel. Si pour la première visite le report de dix jours a réussi à camoufler que la CEDEAO reste de marbre face à la dictature qui ronge le Togo depuis près de 50 ans, cette seconde visite se révèle plus une promenade où Mahama qui ne fera pas plus que ces prédécesseurs à la tête de la CEDEAO, vient jouer au président de la communauté sous régionale venu constater que tout va ‘’très bien’’ notamment le processus électoral et appeler à la recherche du fameux consensus que les candidats ont trouvé miraculeusement  autour du fichier électoral.

Voilà en résumé ce que Gerry Taama, candidat au scrutin du 25 avril a posté sur son mur facebook au sortir de l’entretien avec le président John Mahama Dramani « Mon opinion personnelle est que cette visite-ci tend à juste confirmer qu’il n’y a pas de différends majeurs. Il avait presque réponse à toutes les inquiétudes soulevées par certains candidats. Pour le problème des dispositions sur le bulletin de vote, il a préconisé la sensibilisation, sur le vote anticipé des militaires et anciens combattants il a insisté sur la transparence, sur le fameux système SUCCES, il a insisté sur la présence des représentants des candidats dans les bureaux de vote, dans les CELI et à la CENI. Pour conclure, rien de nouveau sous les cocotiers. La campagne continue ».

Rien à se mettre sous la dent, tout va bien sous le ciel togolais, en  avant la mascarade et rendez-vous pour les résultats fabriqués maisons, surtout que le président ghanéen demande aux candidats en lice de s’abstenir de publier les résultats et de se contenter de ce que l’équipe de Taffa Tabiou, le président de la Céni va proclamer. Et surtout, en cas de contestations de le faire conformément à la loi, sans doute de façon très docile… Lire le reste de cette entrée »





Togo, présidentielle d’avril 2015, Faure Gnassingbé se laisse trahir.

21 04 2015

fegBientôt la fin de la campagne dans le cadre du cirque électoral du 25 avril 2015. Les 05 candidats qui ont choisi de se prêter pour une énième fois au jeu de la mascarade électorale ont rencontré les populations togolaises pour les charmer et les rassurer qu’ils sont le meilleur choix dans un scrutin vicié, pipé et verrouillé. C’est au cours de cette opération charme que les candidats se sont fait dévoiler, certains se sont laisser piégés notamment Faure Gnassingbé celui-là même qui n’a jamais gagné aucune élection au Togo. Lors de sa première sortie de campagne à Notsè le numéro un Togolais a laissé entendre : « Je n’accepterai pas et le gouvernement n’acceptera pas cette espèce de récréation malsaine d’après élection. Nous n’accepterons plus cela parce que nous avons beaucoup à faire ».

Revenant sur l’après présidentielle de 2010, une autre mascarade, faisant allusion aux marche de protestation et de contestation de son pouvoir, le fils d’Eyadema s’est lâché. Lire le reste de cette entrée »





Faure Gnassingbé disqualifié pour diriger le Togo.

17 04 2015

fgDans quelques jours, sauf surprise, le Togo connaitra un cinéma-électoral comme à son habitude. Les élections dans ce rectangle de pays sous l’ère du clan Gnassingbé et affidés depuis l’ère démocratique, sont dénuées de leur sens. Elles constituent   une promenade de santé pour ceux qui pensent avoir le titre foncier du pays. Les élections sont pour le régime togolais une occasion ‘’rêver’’ d’enlever à la démocratie tout son sens et d’user de fraudes inimaginables grâce aux institutions nationales et moyens de l’état  dont ils disposent pour se maintenir au pouvoir avec la complicité d’une certaine communauté internationale et d’une opposition de plus en  plus irresponsable et complice préférant s’associer à ses mascarades renouvelées pour des mobiles qui sont propres à ceux qui se réclament pourtant des forces du changement et de l’alternance.

Carton rouge à Faure Gnassingbé, le chantre d’une nouvelle mascarade électorale en ce 21èm siècle, la mascarade de trop pour un président de la république par filiation qui est tout sauf à sa place. Lire le reste de cette entrée »





Présidentielle 2015 au Togo, la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme, interpelle Madame Michaelle Jean de la francophonie.

17 04 2015

ltdhUne dizaine de jours après la publication du rapport de la francophonie sur le fichier électoral, ils sont nombreux ces togolais qui restent tétanisés par la formule ‘’le fichier n’est pas parfait mais consensuel’’. Même en français facile, cette terminologie subtile qui porte la marque de la francophonie rend perplexe plus d’un, rend plus perplexe le silence des concurrents à la mascarade de 2015. Se taire sur un fichier imparfait est une attitude on ne peut plus intrigante de gens qui veulent accéder à la magistrature suprême par le biais d’élections transparentes. La Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH) fait partie des associations qui n’ont pas compris cette prise de position de l’organisation que préside Madame Michaelle Jean. Dans une correspondance la LTDH interpelle la patronne de l’institution francophone.

Pour la LTDH, « les issues de cette mission sont incertaines et déjà très regrettables de l’accompagnement qu’offre la francophonie au processus électoral au Togo ». Lire le reste de cette entrée »





Me Raphaël N. Kpande-Adzare: »qu’une ODDH digne de ce nom, ne doit pas donner des consignes de vote. Je considère que c’est faire de la partisannerie que de donner des consignes de vote ».

16 04 2015

raphaelInterview Avec : Me Raphaël N. Kpande-Adzare, Président de la LTDH (Ligue Togolaise des Droits de l’Homme), Membre de la Synergie des ODDH (Organisations de Défense des Droits de l’Homme).

Par : Nephthali Y. M. LEDY (Rédacteur-en-Chef)/Tél. (+228) 91 80 85 58 – 22 42 75 03

 Bonjour Maître Raphaël, merci de nous recevoir. Votre collègue Me Zeus Ajavon, de la Synergie des ODDH, appelle finalement les togolais à aller voter le 25 avril prochain ; un vote contre lequel votre Synergie mène des actions, dans les conditions actuelles. Que se passe-t-il  exactement au sein de la Synergie ?

R : Je voudrais, avant de commencer, vous faire une confidence : Je me suis engagée dans cette lutte dans la plus grande innocence et le plus grand désintérêt. Je nourrissais, comme d’autres, une conviction guidée par le bien être des Togolais. Mais actuellement, je désenchante, quoi que je ne baisserai jamais les bras. Beaucoup avaient et ont des agendas cachés. Ils se connaissent. Et c’est cette lacune de se mettre à la hauteur, au-dessus de la mêlée qui a plombé la lutte au sein du CST. Il faut dire que cette page d’interview ne pourra suffire à me permettre de clarifier un certain nombre de choses. Je considère tout simplement qu’une ODDH digne de ce nom, ne doit pas donner des consignes de vote. Je considère que c’est faire de la partisannerie que de donner des consignes de vote. Une ODDH doit s’attacher à des positions de principe. Et les leaders d’opinion doivent tenir des discours constants, cohérents et rassurants. Comprenez donc que lorsqu’on varie, lorsque par un tour de main, on change de position, on devient moins crédible et rassurant. Telle a été l’attitude de certains de nos camarades de lutte d’hier. On a soutenu « mordicus » pour mobiliser l’opinion que « Pas de réformes, pas d’élections ! ». Certains sont allés loin en considérant que même avec les réformes, ils ne voulaient pas de la candidature du Président Faure. Aujourd’hui, non seulement on n’a pas eu ces réformes, mais aussi et surtout Faure est candidat à sa propre succession. Et pourtant, ceux qui étaient hostiles à sa candidature participent à ce scrutin. Non ! Les Togolais nous suivent et nous ne devons pas leur offrir un spectacle si désolant, ni un aveu d’incapacité à soutenir jusqu’au bout une position. Lire le reste de cette entrée »





Togo, la Commission épiscopale justice et paix de l’église catholique ne va pas ‘’observer’’la mascarade présidentielle.

15 04 2015

maglLe professeur Magloire kuakuvi, le président de la commission épiscopale,  invité du journal parlé sur Nana Fm, ce mardi a soutenu que la commission ne va pas observer la présidentielle  du 25 avril 2015, contrairement à la coutume. Il  a salué la solidarité de tous les évêques par rapport à cette décision de ne pas faire de ‘’l’injustice’ alors que la commission est censée promouvoir la justice.

Le professeur dans son franc parlé qu’on lui connait a énuméré les raisons sur lesquelles se fonde l’organisation qu’il préside pour ne pas observer la présidentielle du 25 avril. D’abord sur les supputations qu’a suscité la non publication du rapport de 2010 où certaines mauvaises langues ont pointé du doigt  à tort Monseigneur Nicodème Barrigah qui aurait gardé par devers lui le rapport d’observation de la commission justice et paix. Ce qui est faux, rétorque l’universitaire visiblement déçu par de tels commentaires infondés. Lire le reste de cette entrée »





Faure Gnassingbé et ‘’ses commandes’’ jeune Afrique.

15 04 2015

fgEn 10 ans d’un  pouvoir usurpé Faure Gnassingbé qui a toujours snobé la presse de son cher Togo a le réflexe de faire appel à des médias de la sous-région et ceux de  l’international pour son lifting à coup de millions, ‘’de centaines de millions’’ renchérit une source proche du palais de la marina. Le très silencieux numéro un togolais qui sort de sa tanière de temps à autre et surtout à l’occasion des joutes électorales a sollicité Jeune Afrique à quelques jours de la mascarade présidentielle de 2015.

Retour sur quelques propos de Faure Gnassingbé dans jeune Afrique.

« A bien y regarder, on ne me reproche qu’une seule chose : ma filiation. A cela, je réponds que je suis fier de mon père et de ce qu’il a réalisé. Même si je conçois que le fait d’être le fils de mon prédécesseur puisse poser problème à certains, c’est sur mon bilan que je demande à être jugé. Pour le reste, si l’on veut que je change de nom, c’est peine perdue ». Balance pompeusement  Faure Gnassingbé le fils d’Eyadema qui ne peut avoir l’honnêteté de reconnaitre que sans cette filiation il ne peut jamais prétendre diriger ce pays. Faure Gnassingbé est  à la tête du Togo parce qu’il est fils d’Eyadema. Pourquoi n’a-t-il pas opté accédé au pouvoir comme tout citoyen par le biais d’élections régulières mais a préféré les coups de force, constitutionnel, institutionnel et électoral. Comment s’est-il retrouvé président de l’assemblée nationale puis chef de l’état ? Trop facile de bomber la poitrine et demander qu’on le juge sur son bilan et non sur les liens génétiques d’avec son père. Faure Gnassingbé devrait être triste d’avoir inauguré l’ère des régimes dynastiques et fouler aux pieds les règles républicaines. Lire le reste de cette entrée »





ELECTIONS PRESIDENTIELLES DU 25 AVRIL 2015 AU TOGO : L’annonce des résultats ne sera pas exempte d’erreurs.

15 04 2015

mazoCinq candidats se présentent aux prochaines élections présidentielles au Togo. Il s’agit de Faure Gnassingbé, le Président de la République sortant, Jean-Pierre Fabre du regroupement de 5 partis avec CAP 2015, Aimé Tchabouré Gogué, Président de l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), Gerry Komandéga Taama, Président du Nouvel engagement togolais (NET) et Me Mouhamed Tchassona Traoré, Président  du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD). Pourtant, de nombreux noms auraient pu figurer sur cette liste si des doutes sérieux sur les conséquences du refus du pouvoir en place de procéder aux réformes électorales et institutionnelles promises et non tenues suite à l’Accord politique global (APG) de 2006 ne les avaient pas convaincus de ne pas se présenter à ces élections. Lire le reste de cette entrée »





88% des Togolais et 87 % des Gabonais n’ont jamais connu qu’une seule famille au pouvoir.

12 04 2015


gna
Dans un rapport collectif  d’une dizaine d’auteurs basés en France et en Afrique,  intitulé «Tournons la page ». Il  est démontré  le désir des peuples africains à plus de liberté et de  démocratie. De longue date, et dans chaque pays, les aspirations démocratiques y sont vives, mais on les passait sous silence, à l’instar des manifestations réprimées au Togo en 2005, au Cameroun en 2008, en Ouganda en 2011. Après les mobilisations victorieuses au Sénégal (2012), au Burkina Faso (2014), en République démocratique du Congo (janvier 2015), le monde devra l’entendre : les citoyens d’Afrique veulent tourner la page des régimes autoritaires. Et prendre leur destin en main. Affirme le rapport.

Le cas de bon nombre de pays est évoqué dont le Togo dont 88% des citoyens n’ont connu qu’une seule famille au pouvoir. « L’absence d’alternance, ce n’est pas une question de culture, comme voudraient le faire croire les dictateurs. Ce sont des systèmes politiques organisés autour de l’accaparement du pouvoir et des richesses. Dans ce système, qui profite aux dirigeants en place et à leur clientèle, mais aussi à bien des États et des investisseurs étrangers, la population est prise en otage ». Rappelle le rapport. Lire le reste de cette entrée »