Poignant Témoignage d’un détenu qui a eu la vie sauve et réussi à quitter le Togo le jour même de sa libération.
Ce récit doit parcourir le monde entier afin que cessent ces pratiquent d’une autre époque qu’entretiennent les dirigeants du Togo, fondamentalement inscrits dans une politique de tuer les citoyens de ce pays déjà victimes d’une dictature héréditaire qui n’a aucun respect de la vie et de la dignité humaine.
Le Togo, qui aujourd’hui n’a de centres de santé que de mouroirs comptent aussi des prisons qui sont de véritables camps de concentration maquillés en maisons d’arrêts, où se mêlent et s’entremêlent des centaines de détenus qui n’ont pas leur place dans ces ‘’Guantanamo’’ modernes.
Dans un pays où les tortionnaires, les criminels d’Etats, des tueurs d’enfants jouissent d’une impunité royale, la prison par le biais d’une justice pourrie est devenue le lieu par excellence pour mettre au silence des citoyens, leaders d’opinions et hommes politiques qui osent rêver d’un Togo de justice, ce qui n’est pas une réalité depuis plus de 53 ans que la famille Gnassingbé a fait du Togo un royaume d’impunité, une jungle où le faible n’a pas d’issue.
Bienvenue dans les méandres de cet enfer nommé Prison Civile de Lomé (PCL) avec ses fours crématoires, qui n’ont rien à envier à Guantanamo ni à Auschwitz.
Pour mieux cerner l’univers carcéral infernal auxquels sont confrontés les détenus, il est important de relever que la prison de Lomé n’est pas compartimentée. Les détenus politiques et ceux de délits mineurs sont mélangés avec des criminels chevronnés et dont la plupart sont condamnés à perpétuité.
Les détenus de délits mineurs sont donc exposés à des risques avérés d’agressions pouvant aller jusqu’à l’atteinte de leur vie.
Il apparait clair que ces détenus en détention préventive de surcroit en présomption d’innocence sont comme des condamnés à mort à force de côtoyer des condamnés à perpétuité qui n’ont plus rien à perdre, ni à craindre.
Un crime que l’Etat du Togo commet vis-à-vis des personnes en détention préventive.
Où est alors la présomption d’innocence si une personne est contrainte de côtoyer des condamnés à perpétuité ? Si ce dernier lui enlève la vie, cet acte odieux ne changerait rien au sort de ce criminel qui se sait condamner et qui sait n’a rien à perdre mais un détenu de faits mineurs court constamment le risque de perdre la vie à tout moment.
Par ailleurs, il y a des détenus qui sont incarcérés depuis 5 ans sans être jugés. D’autres peuvent rester dans cette détention au secret qui ne dit pas son nom 3 ans, 5 ans, 7 ans voire 10 ans sans aucun procès. Lire le reste de cette entrée »
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