L’année 2012, un peu comme les années précédentes, a été très tumultueuse pour la presse privée togolaise en matière de libre exercice de la profession. A plusieurs reprises, les journalistes et autres professionnels de médias ont été victimes de multiples agressions de la part des forces de sécurité. Les auteurs de la panoplie d’agressions ont été dans certains cas formellement identifiés mais sont restés jusqu’à ce jour impunis. La plupart de ces agressions se sont produites sur les lieux de reportage bien que les journalistes se soient identifiés tels.
La Synchronie des professionnels des médias constate que ces agressions ont repris de force au cours de cette année 2013 avec en plus, des menaces et intimidations à l’encontre de journalistes jugés critiques vis-à-vis du pouvoir en place.
*Le vendredi 2 Mars 2012: Frédo ATTIPOU, reporter d’images du journal « Le Canard Indépendant », du magazine « Sika’a » et d’autres sites de la diaspora a été victime d’une voie de fait des policiers. Il a été roué de coups de bâton et de ceinture par les forces de l’ordre au niveau de la Direction de Moov. Le reporter ne faisait pourtant que son travail en filmant un incident consécutif à la saisie d’une moto par les policiers lors d’une manifestation organiséepar les ODDH pour protester contre la falsification du rapport de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) sur la torture. Le Ministre de la sécurité et de la protection civile d’alors le Col. Dokessime GNAMA LATTA, après avoir pris en charge des frais médicaux et présenté des excuses, a promis faire toute la lumière sur cet acte clérical et punir les auteurs ; mais aucune suite plus d’un an après. Lire le reste de cette entrée »
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