Togo, kpatcha Gnassingbé et les siens risquent de poireauter en prison, la cour de la CEDEAO sur les traces de la justice togolaise ?

28 04 2013

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L’information vient de nous parvenir. Le délibéré dans l’affaire Kpatcha Gnassingbé s’est transformé en plaidoirie au nom des juges de la CEDEAO soupçonnés d’avoir cédé aux mallettes à frics de Faure Gnassingbé pour rendre une justice dictée par le pouvoir de Lomé.

Gnassingbe_Kpatcha432Les juges de la CEDEAO en décidant de reporter à plusieurs reprises le délibéré dans ce ténébreux dossier monté de toutes pièces par la clique au pouvoir, faisait déjà planer le doute sur leur indépendance et leur impartialité dans cette affaire cousue de fil blanc.

En plus des incessants reports  qui ne répondent à aucune règle juridique de l’avis de nombreux constitutionnalistes, la cour  vient de surprendre l’opinion par ce revirement spectaculaire et inattendu en décidant que le 14 mai 2013 sera une séance pour plaider le dossier.

Un revirement bien curieux qui donne pleinement raison à ceux qui soutiennent que des mallettes bourrées d’euros ont transité par Abidjan pour enfin atterrir  à Abuja. Objectif, user du dilatoire pour maintenir le député de la Kozah, Kpatcha Gnassingbé demi-frère de Faure Gnassingbé en prison. Lire le reste de cette entrée »





Togo, 27 avril 2013, discours traditionnel d’un chef d’état complètement égaré. Décryptage.

27 04 2013

imagesFaure Gnassingbé, chef de l’état du Togo par la force des choses, s’est de nouveau sacrifié à la tradition des discours à l’occasion de la célébration du 53em anniversaire de l’accession du pays à la souveraineté internationale.

Une indépendance arrachée de hautes luttes par les pères de « l’Ablodé » dont Sylvanus  Olympio est et restera  le métronome et donc le père de la nation et de l’indépendance du Togo, en dépit de toutes les gymnastiques du père et du fils pour falsifier l’histoire de toute une nation avec malheureusement la complicité de certains  intellectuels businessmen et des prélats véreux.

 Depuis son arrivée au pouvoir dans des conditions rocambolesques, notamment dans un torrent de sang de milliers de togolais, Faure Gnassingbé le plus silencieux et muets des chefs d’états, puisqu’il ne fait que deux discours l’an, le 27 avril et le 31 décembre, s’est abonné aux discours creux avec des vœux pieux et des promesses non tenues.

 Ce 26 avril 2013, comme le veut la tradition,  après avoir allumé la flamme du monument de l’indépendance, Gnassingbé 2 s’est fendu d’un discours aux antipodes des réalités que vivent les togolais, à savoir une misère indescriptible où des milliers de citoyens peinent à s’offrir un repas le jour.

 Les togolais en huit (08) ans d’exercice du pouvoir par le prince du Togo sont déjà habitués à ses prêchi prêchas et n’attendaient absolument rien de ce discours. Et pour une fois ils ne sont pas déçus. Rien à se mettre sous la dent car avec Faure Gnassingbé c’est du réchauffé. Lire le reste de cette entrée »





Froidement assassinés par les forces de sécurité, le gouvernement empêche qu’on enterre dignement Anselme Sinandaré et Douti Sinaling.

25 04 2013

30553Décidément ceux qui disent diriger le Togo n’ont aucun respect ni pour les vivants ni pour les morts. Difficile d’enterrer des dignes togolais qu’on abat froidement dans la fleur de l’âge tels des lapins. A la veillée funèbre du jeune Anselme Sinandaré ce mercredi 24 mars 2013, les autorités ont soutenu craindre un débordement  donc ont forcé la famille à tout faire dans la précipitation.

En effet des tracts ont circulé dans la ville demandant aux populations de rester chez elles  « car ça va péter dans la ville »; une autre source nous a confié que les populations étaient décidées à faire enterrer un policier s’il le faut vivant, car le jeune Sinandaré ne sera pas enterré seul. C’est dire que la tension était vive.

Du coup comme à leur habitude le pouvoir a sorti tout son arsenal militaire pour dit-il sécuriser la ville mais en réalité c’est pour terroriser les citoyens. Toute cette artillerie pour une veillée funèbre ? C’est vraiment la panique  bord du navire Faure Gnassingbé. Lire le reste de cette entrée »





Incendies au Togo et le rapport des experts, le procureur de la république s’embrouille.

25 04 2013

Avec le tintamarre médiatique, les appels incessants de l’opinion notamment des membres du Collectif Sauvons le Togo (CST) dont la plupart des responsables et membres sont inculpés, et qui menaçait de publier le rapport à la place du régime en place si ce dernier ne le faisait dans les meilleurs délais, les autorités judiciaires sont finalement obligées de rendre  public seulement une partie du rapport scientifique des experts français et d’un israélien que Faure Gnassingbé aurait fait venir personnellement pour en savoir plus sur les circonstances de ces incendies qui ont décimé des marchés de Lomé et de Kara et par ricochet des vies de plusieurs générations de commerçantes togolaises.

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Selon le procureur Blaise Essolizam Poyodi, « il s’agit pour les experts français, Hervé Bazin et Major François Deblasi et pour l’expert israélien, Shlomo Maor,  de donner leurs avis sur l’origine et la cause de ces incendies. Il leur était également demandé de procéder aux prélèvements et analyses pouvant intéresser l’enquête ».

En bref, les experts concluent que les incendies sont d’origines criminelles. Avec l’utilisation du kérozène selon les experts français, alors que  l’israélien indique avoir constaté des vapeurs de benzène/essence.

Au regard de cette publication forcée du procureur, qui ne convainc que lui-même et la clique dirigeante,  si l’opinion est fixée sur l’origine et les moyens utilisés pour mettre les feux aux marchés, elle veut connaitre les réels auteurs de ces actes criminels. Lire le reste de cette entrée »





Assassinats de deux jeunes à Dapaong au nord-Togo, le gouvernement dit mettre en place commission d’enquête. Encore du bluff

24 04 2013

arton3347L’annonce de la mise en place d’une commission mixte Police-Gendarmerie pour faire la lumière sur les circonstances du décès de l’élève Sinandaré Gouyano Anselme a été faite ce mardi  à Lomé par le ministre de la sécurité et de la protection civile Yark Damehane, qui jure par tous les dieux que l’auteur du tir mortel sera traduit en justice. Ce qui serait une première, si tel venait à être le cas car l’une des méthodes de gouvernance de ce régime de père en fils qui totalise bientôt cinquante (50) ans de règne, c’est bien évidemment l’impunité.

Depuis l’assassinat du Premier Président démocratiquement élu du Togo, Sylvanus Olympio par le sergent Chef Gnassingbé Eyadema qui a d’ailleurs revendiqué sa mort dans le temps avant de ravaler sa langue, l’impunité est devenue une seconde nature de ce régime militaro fasciste où ses apparatchiks peuvent tuer les togolais sans avoir  à s’inquiéter de qui que ce soit, de quoi que ce soit et devant n’importe quelque juridiction que ce soit. Lire le reste de cette entrée »





Togo, malgré l’ouverture des établissements scolaires par les autorités, pas de reprise des cours martèlent les enseignants.

22 04 2013

elevesunicefDepuis la mort des jeunes Douti Sinaleng et Anselme Sinandaré par les forces de sécurité, le ton est monté du côté de la synergie des travailleurs (STT) qui s’oppose à toute reprise des cours contrairement la décision d’ouverture des écoles par le gouvernement.

Pour les travailleurs, tant que les assassins des jeunes lâchement abattus ne seront pas identifiés et traduits devant les juridictions du pays aux fins de subir la rigueur de la loi, aucune reprise des cours n’est envisageable, martèle la coordination de la synergie qui estime qu’elle doit bien cet acte civique et citoyen aux familles des victimes et surtout au papa d’Anselme, qui ironie du sort est du corps enseignant.

« A supposer que ce soit mon fils qui a été assassiné je ne supporterai pas que les cours reprennent ce matin. Alors que tous les parents d’élèves se mettent à la place de ses parents qui ont perdu leurs enfants », a rappelé un enseignant sur les ondes de radio légende ce matin. Lire le reste de cette entrée »





Togo, la synchronie des professionnels des médias dénonce des attaques entre journalistes sur des lieux de reportage.

22 04 2013

Depuis quelques semaines la Synchronie des professionnels des médias a constaté une ambiance délétère entre certains journalistes ou Directeurs de Publication marquée par des accusations, des attaques par journaux interposés voire des altercations sur les lieux de reportages. 026082010123222000000presseTogo
C’est ainsi que le mercredi 17 avril 2013, lors de la messe à la Paroisse Saint Antoine de Padoue en mémoire du jeune Anselme Sinandaré tombé sous les balles des forces de l’ordre, une vive altercation a opposé le Directeur de Publication du journal La Nouvelle Bonéro Lawson-Betum à deux journalistes-reporters dont l’un indépendant et l’autre officiant à la radio Kanal FM. Lire le reste de cette entrée »





Togo, encore deux martyrs au panthéon de la démocratie.

20 04 2013

t_288051Anselme Sinandaré et Douti Sinanling, deux martyrs qui viennent de rejoindre le panthéon des dignes togolais, tombés pour plus de démocratie, de justice, de meilleures répartitions de nos ressources sous les balles assassines d’un régime inhumain qui comme des vampires s’abreuve du sang de ses pauvres et innocents citoyens.

588Deux lâches assassinats des forces de sécurité pourtant nourries, logées, blanchies par le contribuable togolais qui intervient dans le cadre des manifestations des élèves qui ne réclament que la reprise des cours car leurs professeurs sont en grève et demandent l’amélioration de leurs conditions de travail. Quoi de plus normal, mais au Togo de Faure Gnassingbé c’est un crime que de manifester et de réclamer plus de liberté, de justice et de dignité, un crime qui mérite qu’on tire sur les togolais à bout portant.

Anselme Sinandaré  douze (12) ans avait tout la vie devant lui et représentait l’espoir de toute une famille. Et pourtant un petit policier qui n’a aucune notion de la valeur de la vie et assuré de l’impunité a tiré sur lui à  bout portant le fauchant dans la fleur de l’âge. « Le papa raconte qu’il est venu trouver son fils par terre couvert d’un tissu la face au sol, il l’a reconnu par son habit mais ne voulait pas croire. Lorsqu’il l’a soulevé il baignait dans le sang et lui même a commencé à pleurer avec son fils Anselme inanimé dans ses bras ». Nous a confié une femme de Dapaong  toute émue et en pleurs.

Alors que les autorités du Togo viennent à banaliser cet assassinat à lui changer de versions comme de chemises, est une insulte à la mémoire de ce jeune élève dont le papa sous le choc reste dans un état second.

Tantôt c’est un tir de sommation qui l’a tué, une aberration made in Togo, tantôt c’est un tir tendu, une incongruité signée du premier des ministres du Togo. Quoi qu’il en soit si c’était le fils de Monsieur Arthème Ahumey Zunu, il ne soutiendrait jamais ces âneries. Comme quoi la vie des enfants ainsi que celle des hauts perchés du pouvoir togolais vaut de l’or et ne doit pas être touché ; tout le reste mérite la mort, au nom des dieux de la République du Togo qui ont le droit de vie et de mort sur tous les autres togolais. Lire le reste de cette entrée »





Lettre ouverte au Premier ministre togolais Arthème Ahoomey-Zunu.

19 04 2013

Ahoomey-Zunu-PM-TogoMonsieur le Premier ministre,

Hum ! Comment commencer ? Je sais que vous connaissez bien cette interjection, hum, et sa signification chez nous. Hum, vous le savez, est ce soupir sourd que l’on pousse quand on n’a pas la force de parler devant une situation trop désagréable, trop inimaginable pour être traduite par des mots. Hum ! Que soupire celui-ci. Et à celui-là de répondre «  énya lé ado mé ». Il y a des choses, beaucoup de choses à dire dans le ventre.

Monsieur le Premier ministre, j’ai tant de choses, trop de choses à vous dire, à vous expliquer – comme vous feignez de ne pas comprendre -, à vous rappeler. Mais je ne vais pas faire long. Vous connaissez bien ce proverbe de chez nous « ce n’est pas une rivière de mots qui fait une bonne sentence ». Je vais donc faire court.

Monsieur le Premier ministre, j’ai suivi, comme des centaines de milliers de Togolais, votre interview ce matin sur la Radio France internationale. On vous avait interrogé sur les tensions nées au Togo ces derniers jours avec la grève des travailleurs du secteur public qui réclament une augmentation de salaire. Il est de notoriété publique que le Togo fait partie des pays qui paient très mal, trop mal ses travailleurs dans la sous-région. Vous ne serez pas nécessairement d’accord avec moi, comme vous avez défendu bec et ongles durant l’interview que vous n’avez cessé d’augmenter le salaire de vos travailleurs depuis 2007. Que diable cherchent-ils donc encore dans les rues, ces bâtards de fonctionnaires, à vous tempêter dans les oreilles comme des garnements sans éducation, hein ! Lire le reste de cette entrée »





Affaire kpatcha Gnassingbé, la cour de justice de la CEDEAO reporte le verdict sur le 14 mai 2013.

18 04 2013

eyadema-91f88Après la mascarade judiciaire de septembre 2011, qui a condamné à de lourdes peines Kpatcha Gnassingbé et co-accusés dans la ténébreuse affaire de complot d’atteinte contre la sûreté de l’Etat, la défense du demi-frère du Chef de l’Etat togolais  a saisi la cour de justice de la CEDEAO pour rendre un arrêt surtout sur le volet de la torture comme l’atteste le rapport de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), qui a échappé de justesse à la falsification de la clique au pouvoir, le rapport qui a valu un exil forcé à Monsieur Koffi kKounté, ancien Président de l’institution et  qui confirme que les détenus dans cette affaire dont la plupart ont séjourné la tristement célèbre Agence Nationale de Renseignements (ANR), qui s’est révélé selon le témoignage des détenus un véritable Guantanamo national où la torture est le modus vivendi.

Alors même que le Togo a ratifié la convention contre la torture, qui reste un crime imprescriptible des citoyens ont été soumis au peloton d’exécution, à l’exposition au soleil durant plusieurs heures, arrosés à l’eau glacée toute la nuit, empêchés de voir leur famille, avocats et médecins, contraints de faire leurs besoins dans des conditions inhumaines et bien d’autres pratiques abjectes encore.

Sans omettre l’aspect qu’un député a été jugé sans la levée de son immunité parlementaire, un cas de jurisprudence dans un pays champion des inventions les plus macabres sortant souvent de l’entendement humain.

Outre les informations, qui font état des mallettes à frics du Togo pour corrompre les juges d’Abuja, comment  cette cour qui joue sa crédibilité dans ce dossier togolais qui fait partie des nombreux montages du régime, peut elle dire autre chose que le droit ? Lire le reste de cette entrée »