Enormes dégâts suite aux échauffourées à Blitta au Togo.

29 09 2013

 De sources bien informées, la tension était vive ce vendredi à Blitta, préfecture située dans la région centrale à 260 Kilomètre de Lomé la capitale togolaise. Au centre du litige des problèmes fonciers qui opposent depuis des lustres les ethnies « Kabyès » et « Losso » d’une part puis les « Agnagan » de l’autre. Il faut préciser que les « Agnagan » sont les ressortissants de Blitta, les autochtones qui ne comprennent pas que ceux qu’ils ont accueillis à bras ouverts s’obstinent à s’accaparer des terres. Ils soutiennent que les natifs de Blitta ne peuvent jamais aller en pays Kabyè ou Moba ou autres pour faire la loi au détriment   des autochtones.

 Depuis des années ce conflit couvait entre ces différentes ethnies mais il a pris des allures inquiétantes depuis plusieurs mois.  

Selon plusieurs sources les échauffourées ont éclaté presque à la mi-journée ce vendredi et ont été d’une rare violence avec le commissariat et le tribunal saccagés. Les manifestants ont molesté le juge de cette juridiction qui n’a eu la vie sauve que grâce aux bérets rouges déployés sur les lieux pour maintenir l’ordre. Lire le reste de cette entrée »





Togo, Abass Kaboua en liberté provisoire.

25 09 2013

kabouaEmbastillé depuis le 29 mai 2013 pour violation du secret de l’instruction dans le ténébreux dossier des incendies, le président du MRC, Abass Kaboua recouvre la liberté.

Des sources proches du dossier estiment que suites à des analyses médicales, son état de santé reste assez préoccupant et qu’il peut faire une crise à tout moment. Avant d’être arrêté dans des conditions inhumaines, puisqu’il fut torturé lors de son transfèrement de la prison de Lomé à celle de Notsè, Abass Kaboua qui était en traitement depuis de longs mois devrait se rendre en Europe pour subir une intervention chirurgicale. Lire le reste de cette entrée »





Le Premier Ministre togolais, Ahumey Zunu dans ses prêchi prêcha devant le parlement.

22 09 2013

Dans le traditionnel discours programme devant l’Assemblée Nationale tel que prévu dans la constitution togolaise, le Premier Ministre togolais Arthème Ahumey Zunu et ses ministres ont sacrifié à l’obligation constitutionnelle en présentant avec son nouveau gouvernement son discours programme. Comme de coutume et conformément aux habitudes du régime, rien de nouveau sous le soleil des Gnassingbé. Le même discours, le même chapelet de bonnes intentions bref une séance de prêchi prêcha qui n’aura aucune incidence sur le quotidien désespéré des togolais de plus en plus confrontés à une dictature sournoise et implacable d’un régime héréditaire qui ne sait qu’offrir misère et souffrance à tout un peuple.

Malgré le cinéma qu’il a fait de diviser la poire en deux en reconnaissant les manquements tout en vantant les mérites de son gouvernement précédent et réitérer des promesses qu’il ne peut tenir Monsieur le Premier Ministre en son for intérieur qu’il n’a convaincu ni les députés de l’opposition ni la majorité des togolais. Lire le reste de cette entrée »





Le Togo a un nouveau gouvernement.

18 09 2013

AhumeyDeux semaines pour reconduire l’ancien Premier Ministre, Arthème Ahumey-Zunu, autant de temps pour constituer un nouveau gouvernement. Une équipe de 26 personnes va suivre à la lettre la volonté sinon la politique de Monsieur Faure Gnassingbé pour le Togo d’ici 2015, année où le numéro un togolais boucle son second mandat au pouvoir contre la volonté du peuple togolais.

Sept (07) nouvelles personnalités font leur entrée au gouvernement notamment monsieur Robert Dussey, ex conseiller diplomatique de Faure Gnassingbé catapulté aux affaires étrangères, Florent Manganawé, va au ministère des enseignements primaires et secondaires. Il s’est illustré au cours des dernières législatives avec un zèle sans pareil à défendre tel un beau diable le partir UNIR au pouvoir, pas si nouveau que cela puisqu’il a été déjà ministre dans le gouvernement de mission conduit par Maître Yaovi Agboyibo. Lire le reste de cette entrée »





Togo, visite du Représentant personnel d’Angela Merkel.

18 09 2013

Nooke_PortrtMonsieur Günter Nooke, Représentant personnel de la Chancelière fédérale allemande pour l’Afrique au Ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ) effectue depuis un peu plus de 48 heures une visite de travail au Togo. Monsieur Nooke a eu des entretiens avec les différents acteurs de la classe politique  ainsi que ceux de la société civile.

Une séance de travail a eu lieu dans l’enceinte de l’ambassade l’après-midi de ce 16 septembre 2013, entre certains acteurs de la société civile et Monsieur Nooke, en présence de son Excellence Monsieur Joseph Weiss, l’Ambassadeur d’Allemagne au Togo ainsi que plusieurs de ses collaborateurs. Au centre des échanges les sujets concernant la réconciliation nationale, le Togo depuis  l’avènement de Faure Gnassingbé au pouvoir  et surtout la coopération entre l’Allemagne et le Togo. Lire le reste de cette entrée »





Alassane Ouattara au Togo pour plaider la cause de Kpatcha Gnassingbé et consorts?

15 09 2013

Ils sont nombreux ces togolais qui voudraient bien savoir les réels motifs des incessantes visites du président ivoirien en terre togolaise.  Si les raisons officielles évoquent une visite d’amitié et de travail conformément au jargon diplomatique, des indiscrétions soutiennent que d’autres sujets sont évoqués dont celui de complot d’atteinte contre la sûreté intérieure de l’Etat dans lequel Kpatcha Gnassingbé et d’autres  sont  embastillés. Le président ivoirien plaiderait pour une libération du député de la Kozah.

Des tractations dans le dossier Kpatcha visiblement se multiplient, entre les avocats qui rencontrent le ministre togolais de la justice, les cadres de Pya qui interpellent le numéro un togolais sur le sort de Kpatcha Gnassingbé, les présidents de la sous-région n’en sont pas du reste.

De sources concordantes, la dernière visite de juillet 2013  des présidents nigérian Goodluck Jonathan et ivoirien Alassane Ouattara, à la veille des législatives concernait la situation de Kpatcha Gnassingbé. Même si officiellement ces deux Chefs Etats ont rencontré la classe politique pour les appeler à participer au scrutin législatif dans la paix, ce n’est qu’une opération de charme pour brouiller les pistes sur les vrais motifs de leur visite. D’ailleurs cette fois-ci, pour rester dans la logique de la dernière visite, le numéro un ivoirien déclare être satisfait de la mascarade électorale du 25 juillet dernier.

Le nigérian et l’ivoirien étaient à Lomé envoyés par leurs pairs pour demander au Chef de l’Etat togolais de faire diligence en libérant son demi-frère. Une mesure qui contribuerait à décrisper un tant soi peu la tension socio politique, auraient soutenu entre autre Ouattara et Goodluck. Ecrivions- nous déjà. Un mois après, l’ivoirien Ouattara revient à la charge pour le même objectif apprend-on de bonnes sources. Lire le reste de cette entrée »





Togo, incendie du grand marché de Lomé, les pyromanes détruisent les preuves et empochent 600 millions de FCFA.

13 09 2013

Huit (08)mois après les incendies des marchés de Lomé et de Kara, préparés et exécutés par  des criminels, incendies  qui ont ravagé des générations de dures labeurs et mis en milles morceaux des vies humaines, les autorités togolaises décident de démolir le bâtiment principal du grand marché de Lomé et démolir par la même occasion les preuves contenues dans cet édifice, théâtre de flammes gigantesques ce petit matin du 12 janvier 2013.

Incendie-grand-marché-de-Lomé

Par cet acte de démolition d’un édifice incendié alors même qu’aucune enquête sérieuse n’a situé l’opinion qui a néanmoins droit à la vérité, le  Togo s’illustre dans son atypisme négatif et mérite « la palme des innovations les plus ridicules ». Comble du machiavélisme ou simple coïncidence, le processus de démolition qui devrait durer huit semaines, démarre le 11 septembre 2013, la date où les tours jumelles du World Trade Center des Etats-Unis ont été la cible d’attaques terroristes.

Contrairement aux Etats-Unis qui a commis des missions d’enquêtes avec la publication de différents rapports dans le cadre des drames du 11 septembre, le Togo a préféré plutôt une  «opération brouille-piste », car  au moment même où le bâtiment principal  du grand marché est entrain d’être détruit, les togolais ne savent pas ce qui s’est réellement passé et qui en sont les véritables auteurs. Une certitude néanmoins, en  50 ans de gouvernance calamiteuse du pays,  le commun des togolais sait qui peut avoir le toupet et le cynisme nécessaires d’incendier la vie des battantes femmes togolaises qui ont bâtit une renommé et une richesse par le travail bien fait.

Pour revenir aux  tours jumelles, L’Agence fédérale des situations d’urgence (FEMA) a entrepris une étude de la résistance des bâtiments, achevée en mai 2002. Elle concluait que la conception des tours était bonne et attribuait les effondrements à des facteurs échappant totalement au contrôle des constructeurs. L’enquête initiale de la FEMA a été révisée par une enquête plus détaillée du National Institute of Standards and Technology (NIST), terminée en septembre 2005. La démolition des bâtiments continua même lorsque de nouvelles constructions eurent commencé. Voilà qui prouve à suffisance que face à de tels drames dans un pays normal, l’Etat a le devoir d’éclairer l’opinion à travers plusieurs expertises avant le déclenchement du processus de démolition.

A ce jour le pouvoir togolais n’a daigné apporter des réponses aux interrogations pourtant pertinentes de l’opinion nationale et internationale.

En effet, le régime de Faure Gnassingbé  est incapable de dire au peuple togolais où était la Directrice du marché alors même que la veille elle a rassuré les femmes que les dispositions sont prises pour sécuriser le grand marché de Lomé, tirant leçons de l’incendie du marché de Kara qui s’est produit avant celui de Lomé. Lire le reste de cette entrée »





Togo, Dossier Kpatcha Gnassingbé, les avocats plus préoccupés par leurs honoraires que la libération des prévenus ?

9 09 2013

Depuis plusieurs semaines, les tractations se multiplient entre pouvoir et avocats de Kpatcha et co-accusés pour voir dans quelles mesures parvenir à l’exécution de l’arrêt de la cour de justice de la CEDEAO, rendu le 04 juillet 2013. Les avocats feraient-ils feu de tout bois pour toucher leur pactole et laisser les prévenus à leur triste sort ?

De sources proches du dossier, une rencontre entre le Ministre de la Justice Tchitchao Tchalim et les avocats de Kpatcha Gnassingbé a eu lieu le jeudi 05 septembre 2013 pour évoquer prioritairement le dossier de complot contre la sûreté intérieure de l’Etat. De ces discussions il est clair que la libération du demi-frère de Faure Gnassingbé serait difficile, ou de toute évidence ne dépend pas du Ministre « charlatan du droit ».

Le pouvoir pour l’instant se cache derrière le fait que l’arrêt de la cour de la CEDEAO n’a pas encore été notifié officiellement à l’Etat du Togo. Un fait qui semble suspect quand on sait que les autres arrêts rendus le même jour par la juridiction sous régionale ont déjà été notifiés. Pourquoi celui de Kpatcha et consorts prend il autant de temps ? Certaines indiscrétions soutiennent que le pouvoir togolais en a décidé ainsi pour gagner un peu de temps dans l’exécution de l’arrêt qu’il veut jusqu’à preuve du contraire partielle. Aux dernières informations, Madame la Présidente de la Cour,  la juge togolaise,  Awa Nana en fin de mission au niveau d’Abuja, n’a pas encore quitté les lieux et sa mission est de retarder autant que possible la notification de l’arrêt.

D’autre part, de la rencontre du jeudi dernier avec Tchitchao Tchalim, on peut retenir que l’Etat togolais est prêt à payer les réparations civiles au titre de dommage et intérêts conformément à l’arrêt qui s’élèvent de trois  (03) et de vingt (20) millions de francs CFA par détenus.

L’opinion nationale se rappelle, que la cour dans son verdict à condamner l’Etat togolais à ses dépens, ce qui suppose que tous les frais du procès y compris les honoraires des conseils doivent être versés par le perdant. Selon des sources proches du dossier, les avocats seraient dans la posture de défalquer leurs honoraires des dommages et intérêts qui vont être versés cette semaine sur un compte à la Banque Togolaise du Commerce et de l’Industrie(BTCI). Lire le reste de cette entrée »





Togo, Ahoomey succède à Zunu au poste de Premier Ministre.

7 09 2013

Ahoomey-Zunu-PM-TogoFaute de mieux Faure Gnassingbé après deux semaines de tractations n’a pu sortir le Premier Ministre hors série comme les indiscrétions l’ont soutenu. Au finish, Arthème Ahoomey Zunu Séléagodji est reconduit dans ses fonctions de Premier Ministre du Togo. « Tout ce temps pour ça ? », a dardé un togolais septuagénaire.

En matière de Premier Ministre le Togo a un palmarès bien garni mais au fil des années les Premiers Ministres se suivent et se ressemblent et aucun n’a pu opérer le miracle de sortir les Togolais de la grande misère dans laquelle la clique dirigeante l’a plongé intentionnellement.

Même les « oiseaux rares » décrochés dans les cercles des Nations-Unies n’ont eu d’autres choix que de prendre la coloration du régime cinquantenaire et ont vite fait de s’illustrer dans le détournement, le gaspillage, le clientélisme, la délation ; les marques de fabrique de la dictature héréditaire qui tel un moule a vite fait de broyer bien de têtes pleines capables de relever les défis auxquels le Togo est pourtant confronté. Lire le reste de cette entrée »





Jacques Dupuydauby dénonce les magouilles de la présidence togolaise.

2 09 2013

Environ 12 millions d’euros encaissés par le conseiller spécial de Faure Gnassingbé, Charles Debbasch à en croire le PDG de Progosa, jacques Dupuydauby qui a eu à gérer le port autonome de Lomé. Le confrère France info est revenu sur cette puante histoire de mallettes à frics dans un article publié la semaine dernière.

Tous les avertis des feuilletons politico-judiciaires made in Togo, savent les conditions dans lesquelles Jacques Dupuydauby a quitté in extrémis le Togo afin d’échapper aux barbouzes de la dynastie clanique et héréditaire. Des barbouzes qui ont pris le visage de la justice alors que c’est le sommet de l’Etat qui appuyait sur les manettes.

Si le dirigeant portuaire était dans les bonnes grâces de Gnassingbé père qui lui a attribué la gestion de la manutention portuaire de Lomé en 2001, avec Gnassingbé fils c’est la fin de l’idylle après une relation de racket où les  enchères montaient et montaient car Gnassingbé  second en demandait toujours plus au PDG de Progosa. « Nous avons fait l’objet de demandes incessantes et toujours plus importantes », affirme dépiter Monsieur Dupuydauby.

12 millions d’euros, voilà la mirobolante somme qui aurait a été extorqués à cet homme d’affaires. Le conseiller spécial de Monsieur Faure Gnassingbé serait celui qui venait chercher la manne financière. C’était le prix à payer si Monsieur Dupuydauby tient à continuer à exercer ses activités portuaires au Togo.  Lire le reste de cette entrée »