Huit (08)mois après les incendies des marchés de Lomé et de Kara, préparés et exécutés par des criminels, incendies qui ont ravagé des générations de dures labeurs et mis en milles morceaux des vies humaines, les autorités togolaises décident de démolir le bâtiment principal du grand marché de Lomé et démolir par la même occasion les preuves contenues dans cet édifice, théâtre de flammes gigantesques ce petit matin du 12 janvier 2013.

Par cet acte de démolition d’un édifice incendié alors même qu’aucune enquête sérieuse n’a situé l’opinion qui a néanmoins droit à la vérité, le Togo s’illustre dans son atypisme négatif et mérite « la palme des innovations les plus ridicules ». Comble du machiavélisme ou simple coïncidence, le processus de démolition qui devrait durer huit semaines, démarre le 11 septembre 2013, la date où les tours jumelles du World Trade Center des Etats-Unis ont été la cible d’attaques terroristes.
Contrairement aux Etats-Unis qui a commis des missions d’enquêtes avec la publication de différents rapports dans le cadre des drames du 11 septembre, le Togo a préféré plutôt une «opération brouille-piste », car au moment même où le bâtiment principal du grand marché est entrain d’être détruit, les togolais ne savent pas ce qui s’est réellement passé et qui en sont les véritables auteurs. Une certitude néanmoins, en 50 ans de gouvernance calamiteuse du pays, le commun des togolais sait qui peut avoir le toupet et le cynisme nécessaires d’incendier la vie des battantes femmes togolaises qui ont bâtit une renommé et une richesse par le travail bien fait.
Pour revenir aux tours jumelles, L’Agence fédérale des situations d’urgence (FEMA) a entrepris une étude de la résistance des bâtiments, achevée en mai 2002. Elle concluait que la conception des tours était bonne et attribuait les effondrements à des facteurs échappant totalement au contrôle des constructeurs. L’enquête initiale de la FEMA a été révisée par une enquête plus détaillée du National Institute of Standards and Technology (NIST), terminée en septembre 2005. La démolition des bâtiments continua même lorsque de nouvelles constructions eurent commencé. Voilà qui prouve à suffisance que face à de tels drames dans un pays normal, l’Etat a le devoir d’éclairer l’opinion à travers plusieurs expertises avant le déclenchement du processus de démolition.
A ce jour le pouvoir togolais n’a daigné apporter des réponses aux interrogations pourtant pertinentes de l’opinion nationale et internationale.
En effet, le régime de Faure Gnassingbé est incapable de dire au peuple togolais où était la Directrice du marché alors même que la veille elle a rassuré les femmes que les dispositions sont prises pour sécuriser le grand marché de Lomé, tirant leçons de l’incendie du marché de Kara qui s’est produit avant celui de Lomé. Lire le reste de cette entrée »
Commentaires récents