Affaire d’escroquerie à Ecobank, Jonathan Fiawoo et Elvire Grunitzky derrière les barreaux.

30 08 2014

jo et elLes cerveaux dans ce qui peut être qualifié « d’escroquerie du siècle », Jonathan Fiawoo et sa compagne Elvire Grunitzky sont détenus depuis quelques jours, en attendant que la justice togolaise pour une fois retrouve toute sa lucidité et  tranche cette affaire selon le droit et éclairer l’opinion sur les tenants et les aboutissants de cette malversation grandeur nature digne de figurer dans le livre Guiness Records. Qui a fait quoi et pourquoi ? L’opinion, surtout togolaise attend que la justice qui a son blason totalement terni saura se départir des contingences des milieux mafieux et faire correctement son « job ».

Une chose est certaine, au regard de l’importance de la somme détournée soit plus de deux milliards de francs CFA, il urge que justice se fasse et les clients d’Ecobank qui ont subi des dommages du fait de cette malversation grotesque  puissent rentrer dans leur droit.  Surtout que la renommée de la prestigieuse banque panafricaine est mise à mal depuis un certain temps par cette situation plutôt désastreuse.   Lire le reste de cette entrée »





Togo, vol de matériel au CHU de Lomé, la gendarmerie met aux arrêts des agents de santé.

27 08 2014
chu s.o

chu s.o

Les faits remontent à la semaine dernière où un moniteur a disparu du centre hospitalier Sylvanus Olympio, c’est le moniteur du bloc opératoire de la salle 3. Un moniteur est un appareil qui permet de suivre un malade qui vient d’être opéré ou en réanimation. La direction informée, décide de s’en référer à la gendarmerie. Un détachement du SRI (Service de Recherches et d’Investigation) débarque au CHU Tokoin pour investigations.

Le commandant du détachement souhaite interroger le personnel qui était de garde au moment de la disparition de l’appareil. Mais du fait que certains patients attendaient d’être opérés, la gendarmerie a souhaité procéder à l‘interrogatoire en fin de journée pour permettre au personnel qui doivent être  écoutés de s’occuper d’abord  des malades.

Certains agents concernés ont  néanmoins suivi les gendarmes, parce que de nuit ils étaient libres la journée. C’est dans son blouson que l’un d’eux a rallié la gendarmerie. Il lui aurait été refusé de pouvoir se changer. Un peu après 18h, deux autres anesthésistes  comme convenu étaient au SRI pour être interrogés. Soit au total 05 personnes. Fait curieux, la gendarmerie décide de les garder pour la nuit.

Le responsable du service de réanimation qui est un colonel de l’armée a dû intervenir pour comprendre les raisons qui sous-tendent une telle détention pour la nuit. Une solution intermédiaire fut proposée.

Les gendarmes proposent de perquisitionner les domiciles des trois surveillants avant de pouvoir les laisser rentrer chez eux. Lire le reste de cette entrée »





Togo, décès du détenu Sadja Kokou au CHR de Sokodé.

25 08 2014

Incarcéré depuis plusieurs mois à la prison civile de Sokodé où il devrait purger une peine de deux ans, Sadja Kokou, environ 43 ans, après un peu  moins d’un an de détention, décède des suites d’une tuberculose. Plus alarmant, il y a de probables indices que les 74 autres  détenus avec lesquels monsieur Sadja a partagé la cellule soient contaminés.

Accusés d’avoir volé des sacs de colas, Sadja Kokou a écopé de 48 mois de prison ferme. Peine qu’il purge à la prison civile de Sokodé depuis plusieurs mois déjà quand il tomba malade. Diagnostiqué d’une tuberculose, il fut mis en quarantaine comme le recommande la procédure dans les centres pénitenciers.

Chose curieuse, après 48 heures,  il fut placé de nouveau et ensemble avec d’autres détenus dans une cellule où sont agglutinées 48 personnes sous prétexte qu’il ne souffrait pas de tuberculose. Lire le reste de cette entrée »





Togo, Pascal Bodjona de nouveau en prison au nom du fils du père.

23 08 2014
P. Bodjona dans le véhicule devant le conduire à la prison de Tsévié

P. Bodjona dans le véhicule devant le conduire à la prison de Tsévié

L’affaire dite d’escroquerie internationale se révèle de jour en jour  un véritable serpent de mer et  met à nu  l’état calamiteux d’une justice digne d’une époque préhistorique  ayant le vent en poupe  au Togo de Faure Gnassingbé dans le but de réprimer, régler des comptes, réduire en silence des togolais qui pour des raisons politico économiques ne seraient pas en  odeur de sainteté avec le plus « Faure » des togolais et toute sa tribu. Pascal Bodjona rentré en disgrâce et détenu plus de 07 mois en 2012 a entamé depuis ce jeudi 21 août 2014 son second round carcéral au nom de Faure  Gnassingbé, dans une ténébreuse affaire mal ficelée comme de coutume  au royaume de la seule famille régnante  qui a l’art de confectionner tous les délits et les accrocher au cou de tous ceux qui refusent de soutenir la politique suicidaire du prince.    

En effet L’ancien ministre de l’administration territoriale, Pascal Akoussoulèlou Bodjona est convoqué ce jeudi par devant le 04èm substitut du procureur pour être écouté au fond sur le  fameux dossier d’escroquerie internationale, alors même que les principaux cerveaux présumés de  cette affaire notamment Bertin Agba et Loic le Floch Prigent  sont pour l’instant dans la nature. Pascal Bodjona tantôt auteur, tantôt complice, selon les gymnastiques des juges, au service d’un homme, est victime d’un acharnement insensé alors même qu’un rôle secondaire lui est attribué.

Palais de justice de Lomé ce  21 août 2014

Ambiance particulière au palais de justice ce jeudi. Les jeunes manifestants se réclamant du fan club Pascal Bodjona ont investi  la devanture du palais dont l’accès est bloqué au public par les forces de l’ordre alors même que l’audience est censée être ouverte  à tout le monde. Lire le reste de cette entrée »





Togo, Le vital secteur de la santé en totale agonie sous Faure Gnassingbé.

18 08 2014
dans un hôpital à Paris

dans un hôpital à Paris

Il n’est un secret pour personne qu’en presque 50 ans de pouvoir, le Togo est dans une situation critique. Un confrère journaliste disait déjà en 2006 en conseil de rédaction,  que « si le Togo  était un organisme vivant il devait mourir depuis et ses obsèques faites ». En réalité ils sont nombreux à se demander comment le Togo arrive à tenir malgré cette gestion calamiteuse qui ne répond à aucune rigueur ni vision ? la santé dans tous les pays au monde reste un secteur, clé, primordial et vital sauf au Togo où le secteur est dans un état de délabrement indescriptible laissé aux soins d’un  chef de gouvernement qui a mille choses à faire pour gérer en plus un portefeuille  qui représente l’âme de tout programme politique sérieux. Décryptage d’un système de santé en totale agonie.

Le système de la santé au Togo est quasi inexistant avec de graves manquements dans la prestation, dans les prises de décision surtout que la santé n’a plus son ministre depuis  plusieurs mois déjà. Les ressources financières sont insuffisantes avec  un budget annuel qui reste des plus dérisoires chaque année, il varie entre 5 et 6%. Il a chuté cette année et couvre  seulement  le 1/3 des dépenses prévisionnelles.

Au centre hospitalier universitaire de Lomé par exemple, le bloc opératoire est dans un piteux état avec des  sanitaires semblables à ceux des  pays en ruine ou post guerre. Les  lits des patients datent de l’époque coloniale. Il faut aussi souligner  l’inexistence d’eau  courante. Les matériels d’opération  financés à près de dix milliards par la BIDC sont non opérationnels et pourtant c’est le conseiller personnel de Faure Gnassingbé sur les questions de santé qui a piloté un tel projet.  Un véritable scandale financier et sanitaire qui n’émeut guère les tenants du pouvoir au Togo. Si le plus grand centre hospitalier du pays avec pour mission de sauver les togolais est plus qu’un mouroir qu’en est-il des centre hospitaliers régionaux ? Lire le reste de cette entrée »





Assassinat de l’historien togolais Atsutse Agbobli, 06 ans après, les auteurs assurés d’une totale impunité.

15 08 2014
A. Agbobli

A. Agbobli

Le 15 aout 2008, le corps sans vie de l’historien politologue Atsutsè Agbobli a été retrouvé sur les plages de Lomé dans un piteux état. La dépouille selon la famille présentait en effet des blessures qui attestaient que l’illustre disparu a subi des sévices avant d’avoir rendu l’âme. Connu pour ses prises de positions contre le régime togolais qu’il combattait avec la vivacité de ses pensées, la mort tragique du politologue Agbobli reste mystérieuse et  non élucidée.

Les  déclarations  toutes contradictoires du régime togolais  à l’époque réfutaient la piste d’un odieux assassinat pour soutenir  plutôt celle d’une mort accidentelle. Pour une grande partie de l’opinion nationale surtout, cet homme politique comme d’autres a été froidement exécuté. Curieux, coupable mais prévisible  silence  du côté de Faure Gnassingbé et sbires qui ont pourtant promis toute la lumière sur cette tragique disparition.

Six ans après les togolais ne savent toujours pas ce qui est arrivé avec précision à ce politique aux analyses pointues.

La mort d’Atsutsè Agbobli reste une preuve tangible du règne de l’impunité sous Gnassingbé fils en dépit de rares discours mielleux dont le numéro un togolais se targue pour donner une nature humaine à son pouvoir qui en réalité n’éprouve aucune pitié à réduire Lire le reste de cette entrée »





Togo, A la découverte du village de Sotikoé , un enfer en miniature.

12 08 2014
Past Edoh Komi

Past Edoh Komi

Le Mouvement Martin Luther KING –la Voix des Sans Voix poursuit sa mission  de respect et de défense de la dignité humaine et de l’injustice sociale au Togo. Aucun cas d’injustice, d’oppression  et de violations de droits humains  n’échappe à son attention. Les populations prenant conscience de cette noble tache, ne cesse de solliciter son intervention  pour faire entendre leur voix. Il devient à n’en point douter l’interlocuteur incontesté et incontestable dans la perspective de l’éveil de conscience afin de réduire au maximum les maux et les inégalités qui minent la société Togolaise dont la majorité est exposée à la pauvreté, à la misère, au désespoir et aux lois du plus fort.

Le besoin pressant et légitime des populations à se sentir citoyen au même titre que les autres les pousse à  chercher à se faire entendre leur cri de détresse.

C’est ainsi que sur la demande des populations de Sotikoe, le Mouvement Martin Luther KING –la Voix des Sans Voix a répondu favorablement à leur requête en s’y rendant le 02 août 2014. C’est une découverte réelle d’un  village dont personne ne s’est jamais soucié il des milliers d’années.

A la découverte du village de SOTIKOE, un enfer en miniature, est révélateur et convient pour assez de raisons. Il suffit de considérer notre arrivée dans la localité comme si nous venions en libérateur et sauveur.

Le village de Sotikoe  est localisé dans le canton de Glito dans la préfecture d’Anié et est situé à 75 km d’Atakpame au coté Est.  Crée en 1901 avec une population de 700 habitants, il est  finalement englouti et est entouré par les eaux du fameux barrage de Nangbéto  en 1987 dont les milliers de leurs terres et plantations n’ont jamais été indemnisés par la Communauté Electrique du Bénin (CEB) .Ils  vivent  essentiellement de l’agriculture et de l’élevage.

Ce village a toujours échappé à l’administration et au contrôle du ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales dont actuellement Gilbert BAWARA le le  locataire. C’est dire que ni lui, ni ses prédécesseurs et les fonctionnaires dudit ministère ne connaissent pas ce village. Aucun préfet ne s’y est jamais rendu et ils n’ont jamais reçu une autorité administrative. C’est seulement pendant les élections que le parti au pouvoir et l’opposition y vont pour solliciter leur suffrage. N’ayant aucune structure  socio-administrative, les populations votent dans le local d’une église dans le milieu. L’urne est  transportée à vélo ou à moto, à défaut à pieds. Au soir du scrutin, tout est bourré avant d’être convoyée vers le canton de Glito.  Les politiciens leur promettent ciel et terre mais jamais aucune promesse de campagne n’est  tenue. Lire le reste de cette entrée »





Face aux ravages du virus Ebola, le régime togolais gagnerait à nommer un ministre de la santé.

11 08 2014
une photo de le devoir

une photo de le devoir

Il n’est un secret pour personne que le Togo de Faure Gnassingbé est sans ministre de la santé depuis la formation du dernier gouvernement. Face aux nombreuses difficultés auxquelles font face le personnel médical qui n’a cessé de multiplier les mises en gardes et  grèves pour se faire entendre notamment au niveau du SYMPHOT, (Syndicat des Praticiens Hospitaliers du Togo), le régime togolais n’a trouvé meilleure réponse à ses légitimes cris du corps soignant que d’amputer du gouvernement le ministère de la santé, secteur clé et vital dans tout pays sérieux. Une décision qui révèle la légèreté avec laquelle le Togo est dirigé. Même le féroce virus Ebola ne fait pas flipper Faure et son équipe.

Le numéro un  togolais, son premier ministre et ses ministres face à l’urgence du moment qui consiste à sauver le Togo de cette pandémie  continuent dans l’à peu avec des mesurettes qui ne font qu’augmenter la psychose au sein des paisibles populations qui pensent qu’avec de l’eau chaude, du sel et de l’oignon ils peuvent se mettre à l’abri alors même qu’un chef d’état a fait semblant de prêter serment pour être au service des togolais tel un  fidèle et loyal. Ce chef d’état a nommé un premier ministre qui a osé former son gouvernement sans ministre de la santé juste pour contourner les revendications légitimes des praticiens de la santé.

Le premier ministre togolais Arthème Ahoomey Zunu cumule donc depuis plusieurs mois le poste de ministre de la santé en plus de ses prérogatives de chef de gouvernement. La santé d’un pays et dans l’organigramme gouvernemental est trop important pour être rattaché à un autre département surtout à la primature dans le cas d’espèce. Lire le reste de cette entrée »





Macky sall soutient Barack Obama dans son combat contre les constitutions taillées sur mesure.

9 08 2014
M. Sall (une photo de voice d'afrique)

M. Sall (une photo de voice d’afrique)

Le président sénégalais macky sall, contrairement à certains de ses homologues, soutien le président américain Barack Obama actuellement en campagne contre toute révision constitutionnelles tendant à entériner les mandats illimités.

Présent également à ce sommet Etats-Unis- Afrique, le président sénégalais qui a permis qu’on ramène le mandat présidentiel de 7 à 5 ans renouvelable une seule fois avec effet immédiat dit soutenir Barack Obama contre toutes révisions constitutionnelles. « Au Sénégal, on a la culture du respect scrupuleux des Constitutions qu’on ne peut modifier à tout bout de champ ». A déclaré le président Macky Sall comme pour dire que ce pays n’a pas attendu les injonctions de la puissance américaine pour comprendre cette nécessité de permettre que des personnalités puissent s’alterner à la tête de l’état au bout de 10 ans maximum.

« Je milite pour la pérennité des lois fondamentales, gage principal à une paix durable ». A-t-il poursuivi avant de rappeler que « la Charte de la CEDEAO interdit formellement des modifications des Constitutions pour maintenir un homme à la tête du pays pendant des années ». Macky Sall propose d’ailleurs que  cette disposition de la CEDEAO soit intégrée dans la Charte de l’Union Africaine ainsi que dans le dispositif qui exclut toute prise de pouvoir par coup d’Etat. Lire le reste de cette entrée »





Blaise Compaoré se lâche sur les médias et confirme sa volonté de s’éterniser au pouvoir.

8 08 2014
B.Compaoré et J.Kerry ( un photo du journal le monde)

B.Compaoré et J.Kerry ( un photo du journal le monde)

Blaise Compaoré, le facilitateur tout terrain du noir continent notamment dans les crises togolaise, ivoirienne et malienne, en marge du sommet USA-Afrique auquel il participe en ce moment au même titre que plusieurs de ses homologues africains,  multiplie les sorties médiatiques pour étaler à la face du monde ses velléités d’une présidence à vie à la tête du Burkina. Il en profite sans aucun tact et se cache  derrière l’histoire de son pays qu’il pense connaître mieux que quiconque pour envoyer des pics à l’administration Obama actuellement en guerre contre les institutions taillées sur mesure qui ne permettent pas l’alternance dans certains pays africains.

L’actuel chantre de la longévité au pouvoir en Afrique de l’ouest depuis les décès de Houphouët Boigny de la Côte d’ivoire et de Gnassingbé Eyadema du Togo, Blaise Compaoré, se déchaîne depuis Washington sur France 24, TV5, BBC et RFI pour balayer d’un revers de mains les déclarations du président américain  Barack Obama à Accra en 2008 sur le fait que « l’Afrique a besoin d’institutions fortes et non d’hommes forts ».

Pour le président du Faso, il n’y a pas d’institutions fortes sans hommes forts. Le numéro un burkinabè dit comprendre la position du président Obama qui « s’inspire certainement de l’histoire de son pays faite de démocratie mais aussi d’une histoire tumultueuse avec l’intervention d’hommes forts afin d’arriver à la version américaine actuelle de la démocratie ».

Cette déclaration inutile du président Compaoré a le mérite d’attester que le Burkina au regard de son histoire et vue la situation actuelle du pays n’est pas en démocratie. Blaise Compaoré l’un des défenseurs du pouvoir éternel  ne saurait être classé grand homme dans la marche du peuple burkinabé  pour la conquête de la démocratie. Lire le reste de cette entrée »