Past Edoh Komi
Le Mouvement Martin Luther KING –la Voix des Sans Voix poursuit sa mission de respect et de défense de la dignité humaine et de l’injustice sociale au Togo. Aucun cas d’injustice, d’oppression et de violations de droits humains n’échappe à son attention. Les populations prenant conscience de cette noble tache, ne cesse de solliciter son intervention pour faire entendre leur voix. Il devient à n’en point douter l’interlocuteur incontesté et incontestable dans la perspective de l’éveil de conscience afin de réduire au maximum les maux et les inégalités qui minent la société Togolaise dont la majorité est exposée à la pauvreté, à la misère, au désespoir et aux lois du plus fort.
Le besoin pressant et légitime des populations à se sentir citoyen au même titre que les autres les pousse à chercher à se faire entendre leur cri de détresse.
C’est ainsi que sur la demande des populations de Sotikoe, le Mouvement Martin Luther KING –la Voix des Sans Voix a répondu favorablement à leur requête en s’y rendant le 02 août 2014. C’est une découverte réelle d’un village dont personne ne s’est jamais soucié il des milliers d’années.
A la découverte du village de SOTIKOE, un enfer en miniature, est révélateur et convient pour assez de raisons. Il suffit de considérer notre arrivée dans la localité comme si nous venions en libérateur et sauveur.
Le village de Sotikoe est localisé dans le canton de Glito dans la préfecture d’Anié et est situé à 75 km d’Atakpame au coté Est. Crée en 1901 avec une population de 700 habitants, il est finalement englouti et est entouré par les eaux du fameux barrage de Nangbéto en 1987 dont les milliers de leurs terres et plantations n’ont jamais été indemnisés par la Communauté Electrique du Bénin (CEB) .Ils vivent essentiellement de l’agriculture et de l’élevage.
Ce village a toujours échappé à l’administration et au contrôle du ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales dont actuellement Gilbert BAWARA le le locataire. C’est dire que ni lui, ni ses prédécesseurs et les fonctionnaires dudit ministère ne connaissent pas ce village. Aucun préfet ne s’y est jamais rendu et ils n’ont jamais reçu une autorité administrative. C’est seulement pendant les élections que le parti au pouvoir et l’opposition y vont pour solliciter leur suffrage. N’ayant aucune structure socio-administrative, les populations votent dans le local d’une église dans le milieu. L’urne est transportée à vélo ou à moto, à défaut à pieds. Au soir du scrutin, tout est bourré avant d’être convoyée vers le canton de Glito. Les politiciens leur promettent ciel et terre mais jamais aucune promesse de campagne n’est tenue. Lire le reste de cette entrée »
Commentaires récents