Législatives au Togo, Gilchrist Olympio et son parti complètement défigurés.

30 07 2013

gilchrist-olympioL’ex leader charismatique de l’opposition, Gilchrist Olympio qui a contracté un accord contre nature avec le pouvoir dynastique de Faure Gnassingbé après la présidentielle de mars 2010 est visiblement le plus grand perdant de la fraude électorale du 25 juillet dernier avec seulement trois (03) petits sièges au prochain parlement.

Une vraie débâcle pour celui qui se dit « second man of the power » et dont les lieutenants vociféraient  encore  à la veille de ses législatives frauduleuses sur les médias que leur parti reste très populaire et que partout où il passe leur mentor est accueilli en héros. Tel on fait son lit on se couche, dit l’adage et voilà le fils du père de l’indépendance complètement lessivé et rangé dans les placards de l’histoire avec ce piètre résultat.

En dépit de tout ce que les responsables de l’Union des Forces de Changement débitent pour se donner bonne conscience, les togolais ont prouvé qu’avec ce résultat ils n’ont pas pardonné à Monsieur Olympio sa haute trahison pour avoir sacrifié la lutte de tout un peuple sous l’autel d’ambitions viles et perfides au nom d’une vengeance qui est un non sens.

Le chantre du, « si ce n’est moi, ce ne sera personne », récolte bien ce qu’il a semé. L’égocentrisme et le mépris des autres se payent toujours cash tôt ou tard. Lire le reste de cette entrée »





Législatives au Togo, la messe est dite et le vainqueur éternel subtilise de nouveau le jackpot.

30 07 2013

TOGO-ELECTION_0Sans surprise et conformément à la tradition de la fraude, le régime cinquantenaire s’offre la part du lion à l’assemblée nationale avec une majorité très confortable de soixante deux (62) députés. Le RPT- UNIR au pouvoir depuis presque un demi-siècle et largement contesté dans le pays se donne une nouvelle occasion de narguer les togolais avec des votes de lois iniques et irréalistes les unes que les autres pour assouvir le désir de  pérennisation au pouvoir d’une poignée d’individus.

A en croire certaines informations, l’une des premières actions de ce parlement issu de la fraude électorale grandeur nature, sera de porter le mandat présidentiel de 5ans à 7ans  et au nom du fameux  principe de non rétroactivité de la loi commenté à tort où raison, le prince national s’offrira 14 nouvelles années au trône, totalisant 24 ans au pouvoir et concrétisant ainsi son rêve de bail illimité sur le petit Togo pour son propre bonheur et celui de la minorité qui s’accapare de tout.

Tous les ingrédients de la mascarade électorale étaient encore au rendez-vous de ces législatives. Une commission électorale taillée sur mesure avec une présidente militante et cadre du parti présidentiel, un recensement électorale biaisé avec des cartes d’électeurs signées d’un ancien président de l’institution, sans oublier l’enrôlement des mineurs et des étrangers, la création de bureau de vote fictifs, le bourrage d’urnes avec l’implication directe de certaines personnalités sensées pourtant données le bon exemple dans une République qui se veut de droit, des encres délébiles à la place des indélébiles, des observateurs électoraux véreux et leur refrain redondant, « malgré les irrégularités, le scrutin s’est bien déroulé », et bien d’autres stratagèmes dignes d’un régime sans foi ni loi expert en traficotages de toutes sortes. Lire le reste de cette entrée »





Togo législatives, le vote anticipé des forces de l’ordre et de défense marqué par des irrégularités.

24 07 2013

758873Comme nous l’écrivions dans nos précédents articles, les législatives du 25 juillet prochain au Togo sont organisées dans des conditions rocambolesques présageant des fraudes massives qui vont encore émaillées cette rencontre électorale comme c’est toujours le cas avec le pouvoir en place qui organise les élections pour les truquer en dépit du suffrage du peuple souverain. Le vote anticipé des corps habillés tenu ce lundi, vient le démontrer et laisse entrevoir l’issue de ce scrutin qui ne répond à aucune norme démocratique. Il est à rappeler que les recommandations de 2010 de la fameuse mission d’observation électorale  de l’Union Européenne demandaient que les militaires votent au même moment que l’ensemble de la population, mais le pouvoir fait fi de cette mesure et continue avec les vieilles méthodes. Voici quelques  irrégularités créées de toutes pièces par le pouvoir et qui ont entachées le vote des militaires consacrant pour une énième fois  la tradition de  la fraude.

L’un des signes patents de la fraude grandeur nature, le nombre de votants au niveau des corps habillés a presque doublé en trois ans. De 17.000 en 2010 ils sont environ 30.000 a voté ce lundi sur le territoire national. Même si les responsables de ce cette armée ont créé un mythe autour de l’effectif exact de la grande muette, les togolais savent que le nombre des forces de l’ordre de défense et de sécurité  se situe entre 13.000 et 18.000  hommes dans ce petit rectangle de pays qui a déjà un peu trop de corps habillés. Un effectif pléthorique qui répond à un dessein de militariser le pays aux fins de conservation d’un pouvoir qui a déjà totalisé 50 ans de règne de père en fils. Lire le reste de cette entrée »





Législatives au Togo, Ouattara et Goodluck en soutien à la dictature héréditaire.

21 07 2013

Envoyés en émissaires par la CEDEAO à la veille des législatives frauduleuses qui se préparent au Togo, les Présidents ivoirien Alassane Ouattara et nigérian Goodluck Jonathan ont confirmé que la CEDEAO est au bottes  de Chefs d’Etats véreux et  restera un soutien à la dictature togolaise. Ces deux représentants du syndicat des Chefs d’Etats, nonobstant les conditions anti démocratiques patentes dans lesquelles s’organisent ce processus électoral demandent à l’opposition de veiller à ce qu’il y ait la paix au lendemain du scrutin. Une honte pour des pseudos intellectuels qui ne savent pas qu’une élection transparente et démocratique n’a jamais été source de violence et que c’est le contraire qui est synonyme de violence avec d’énormes quantités d’hectolitres de sang. Alassane Ouattara venu dans un torrent de sang comme un certain Faure Gnassingbé a visiblement vite oublié sa venue au pouvoir ou bien il en est fier estimant que c’est la plus belle des manières d’accéder au trône.

 

Pour cette opération markéting, les syndicalistes de la CEDEAO étaient prêts à tout. L’opposition en pleine campagne a été détournée de son objectif l’espace de quelques heures pour venir satisfaire les désidératas d’individus au service du mal, d’intérêts obscurs et partisans.

Ils étaient prêts à tout, à mettre un avion à la disposition des leaders, notamment celui de l’ANC pour le convoyer vers Lomé pour cette comédie de mauvais goût et d’une nullité certaine. Une proposition que Monsieur Fabre aurait habilement déclinée en rejoignant la capitale par la route. Une véritable perte de temps et d’énergie que de se déplacer pour écouter les inepties de ses assoiffés hors série du pouvoir.

 

Seul message qu’ils ont eu sur les lèvres, « nous sommes venus apporter un message de paix de nos pairs de la CEDEAO. Nous demandons que les élections soient apaisées et non violentes. Nous exhortons l’opposition à ne pas les boycotter car la situation est presque la même en Afrique et un boycott serait suicidaire pour elle ». Une honte pour des premiers responsables de nos pays. Ils poursuivront plus loin, « l’opposition doit aller aux élections quelques soient les conditions. Pas question même de les reporter, pas plus qu’à revoir la question d’une Cour constitutionnelle ou d’autres institutions ». De quoi je me mêle diront certains à raison.

 

Nous avons tenu à relever ces quelques propos pour que les lecteurs puissent se faire une idée de la légèreté avec laquelle les problèmes des peuples africains sont traités au plus haut niveau. Lire le reste de cette entrée »





Alassane Ouattara et Goodluck Jonathan au Togo pour ramener Faure Gnassingbé à la raison ?

19 07 2013

De sources bien informées les Présidents ivoirien et nigérian sont dépêchés à Lomé par la CEDEAO pour échanger avec Faure Gnassingbé sur les conditions assez particulières et dangereuses dans lesquelles s’organisent les prochaines législatives. Cette mission intervient au moment où la CEDEAO vient de terminer son 43èm sommet tenu à Abuja ce jeudi. Interpellés de part et d’autres les Chefs d’Etats de la sous région craignent le syndrome de 2005 qui a porté Faure Gnassingbé au pouvoir dans le sang.

Il faut rappeler que cette rencontre fait suite à celle de Yamoussoukro, en avril dernier entre les Présidents Compaoré, Ouattara et Gnassingbé sur la situation sociopolitique délétère du Togo. A cette rencontre le numéro un togolais a été invité à prendre des mesures d’apaisement et d’ouvrir les discussions avec l’opposition. Une source nous confirmera plus tard que pour toute réponse le prince national a promis y réfléchir et consulter son état major. Une rencontre à laquelle participait en catimini mais très inquiet un certain Gilchrist Olympio qui ne voulait pas du tout d’un dialogue avec l’opposition mais qui voudrait faire intervenir les présidents burkinabè et ivoirien d’un deal qui serait entre lui et Faure sur le ticket présidentiel avec un « mandat cadeau » dont il devrait jouir en 2015. Comme quoi les  élections se font ailleurs au dos du peuple souverain.

Pour cette nouvelle visite, même si le site vuvuzéliste du pouvoir estime que Alassane Ouattara et Gooluck Jonathan sont à Lomé pour discuter de la sous-région et des élections au Mali, comme s’il fallait venir au Togo pour en discuter, des sources concordantes confirment l’inquiétude des Chefs d’Etats de la sous-région à voir le Togo sombré dans la violence aux lendemains des législatives du 25 juillet prochain. Lire le reste de cette entrée »





Togo, la société civile appelle de nouveau à la suspension du processus électoral.

19 07 2013

Urnes_25_07Il n’est un secret pour personne que les législatives du 25 juillet 2013 sont organisées dans des conditions rocambolesques. Une organisation anti démocratique qui viole les lois en République togolaise et le protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance. Un protocole élaboré pour éviter les violences post électorales ; protocole auquel pourtant le Togo a fait semblant de signer. Pour ceux qui ne le savent pas, le Togo reste un champion dans la signature et la ratification des textes et conventions mais ne les respecte jamais. Lire le reste de cette entrée »





L’opposition togolaise rentre dans la danse électorale.

13 07 2013

imagesMalgré l’échec des discussions, discussions qui devraient permettre de décrisper un tant soi peu le climat socio politique tendu et travailler aux conditions de transparence des prochaines législatives, malgré donc l’absence de garantie de transparence des prochaines joutes électorales l’opposition togolaise a annoncé son entrée en campagne et sa pleine participation aux élections du 25 juillet prochain. Raison évoquée, empêcher le pouvoir d’avoir un boulevard et prendre de nouveau à témoin le peuple togolais.

L’annonce de la participation de la classe opposante aux prochaines législatives est diversement apprécié dans l’opinion ; pour certains togolais il ne serait pas judicieux de laisser Faure Gnassingbé et sa bande voler aussi facilement les prochaines élections. D’autres  fustigent cette décision. En effet après 23 ans de lutte pour un Togo démocratique l’opposition a toujours gagné les élections mais s’est à chaque fois vue voler sa victoire et souvent à coups de gourdins cloutés et de kalachnikov. Pour ces togolais, la lutte est à un tournant ou l’opposition doit cesser d’accompagner et de servir de caution à la machine à fraudes bien huilée du régime cinquantenaire et héréditaire ; pour ces togolais, la résolution de la crise togolaise qui ne fait que perdurer dépasse l’enjeu des élections et comme tel la lutte doit être repensée. Le boycott pour relancer la machine de la mobilisation est leur leitmotiv.

En effet depuis que l’opposition s’est engagée dans ce processus malgré le recensement avec l’enrôle ment des mineurs et étrangers, le dépôt de candidature et la comédie malsaine  de la cour constitutionnelle qui a annulé certaines liste de l’opposition dans les soi disant fiefs du pouvoir moribond,  avalisant contre tout bon sens des candidats de plus cent ans d’âge révolus mais actif professionnellement, et des candidats qui n’ont pas encore vu le jour, cette opposition sait pertinemment que ces législatives seront plus rocambolesques que toutes les autres réunies dans l’histoire électorale du Togo. Les réels mobiles qui sous tendent une telle décision sont à chercher ailleurs que la version officielle de responsables politiques qui soutiennent vouloir empêcher de laisser un boulevard au prince. Une litanie connue de l’opinion nationale et les togolais connaissent la suite, confient certaines sources. Lire le reste de cette entrée »





Affaire Kpatcha Gnassingbé et l’arrêt de la cour de la CEDEAO, quand les avocats de l’Etat étalent leur tare.

12 07 2013

Faure_Awa_KpatchaAu cours d’une conférence de presse tenue à Lomé, les avocats de l’Etat togolais dans le sordide dossier de complot contre la sureté de l’état, ont procédé à une opération lavage de cerveau de l’opinion mais qui visiblement n’a fait que confirmer que le Togo a vraiment touché le fond avec de véritables charlatans du droit au nom des valises à frics pour défendre l’indéfendable. Une véritable escroquerie intellectuelle qui se joue devant les togolais qui assistent impuissants et abasourdis à ce monde à l’envers. Comme il fallait s’y attendre le but de cette sortie médiatique est de tenter de convaincre les togolais que la cour de la CEDEAO n’a jamais ordonné la libération de Kpatcha Gnassingbé. Mais messieurs les avocats ont raté le coche, cette manœuvre vient prouver à suffisance comment certains hommes de droit ont tronqué leur tunique contre des espèces sonnantes et trébuchantes.

Il n’y a qu’au Togo où condamner à payer des dommages et intérêts à des citoyens suppose avoir remporté un procès.  Les avocats qui ont perdu lamentablement devant la cour de justice de la CEDEAO viennent arguer que le procès était à leur avantage. Le bon sens voudrait qu’en homme de droit quand on perd un procès qu’on le reconnaisse très humblement et qu’on honore la tunique pour laquelle l’on a consenti de longues années d’études pour être exclusivement au service du droit et des justiciables et non devenir de vrais marabouts au service des bourreaux.

Voilà des hommes dits de droit qui sont incapables d’interpréter une décision de justice.  La cour de justice de la CEDEAO  a  bel et bien attesté  que le droit à un procès  équitable à été violé. Ce qui veut dire clairement que la mascarade judiciaire qui a condamné Kpatcha et co-accusés à de lourdes peines relève de la prestidigitation digne des magistrats qui se sont aplatis devant les galons de hiérarchie militaire et les désidératas du prince.

Plus loin la cour reconnait sans ambages que des prévenus ont été torturés et condamne l’état togolais à payer entre trois (03) et vingt (20)  millions au titre de dommages et intérêts. C’est tout simplement scandaleux qu’un avocat, un béninois parce que en territoire conquis du fait du caractère atypique du Togo ou toutes les bassesses sont tolérées, vienne soutenir contrairement à la décision de la cour et au rapport de la CNDH qui est une institution constitutionnelle que des citoyens n’ont pas été torturés. Au Bénin quand les gens sont gardés au secret, privés de leur famille de leurs avocats, soumis au peloton d’exécution, menottés pieds et mains liées, exposés au soleil pendant des heures et autres pires formes de traitements cruels inhumains ou dégradants ce n’est pas la torture.

Il nous souvient qu’au cours de ce procès un des prévenus s’est déshabillé devant cet avocat véreux pour lui montrer les séquelles de son passage au Guantanamo national.

Plus aberrant, ces avocats soutiennent mordicus que Kpatcha Gnassingbé aurait soutenu qu’il n’a jamais été torturé raison pour laquelle la cour n’a pas ordonné sa libération. Une déclaration aussi grave que scandaleuse, ce qui suppose pour ces marabouts du droit veulent dire que le droit ne se dit plus selon les règles de l’art mais en fonction des déclarations d’un  prévenu. Donc si un prévenu trouve que la prison lui sied mieux que chez lui, ce qui serait absurde, la justice va approuver ce désir arguant que selon le prévenu il souhaiterait vivre en prison au lieu d’ordonner sa libération. Le comble du ridicule avec ses avocats au service du cynisme. Lire le reste de cette entrée »





Dialogue au Togo, Faure Gnassingbé et apparatchiks toujours dans la logique de conserver le pouvoir.

10 07 2013

imagesLes togolais ont suivi hébété, le communiqué qui a sanctionné les discussions entre pouvoir et opposition ces derniers jours sous la présidence de Monseigneur Nicodème Barrigah. Autant le dire de facto rien n’à se mettre sous la dent contrairement à l’annonce d’un accord qui serait en gestation. Aucun accord n’a été signé. Que de chapelets de bonnes intentions. Avec un pouvoir cinquantenaire qui n’a jamais intégré la  possibilité de quitter un jour le pouvoir,  aucun dialogue, aucune compétition électorale ne peut  venir à bout de ce syndrome du pouvoir éternel. L’opposition togolaise l’apprend une énième fois encore à ses dépens, elle  doit le comprendre et cesser de faire le jeu de  la clique dirigeante dont elle devient une complice de plus en plus consentante.

Quatre jours de discussions pour quatre jours de report des législatives, une décision prise unilatéralement par le pouvoir de Faure sans consulter ses partenaires en discussions, une vraie insulte pour le peuple togolais. De la mauvaise foi qui fait comprendre pourquoi les sbires de Faure Gnassingbé qui devraient en ce dernier jour des discussions prendre certaines mesures se sont pointés bredouilles à la table des négociations. Seule réponse, « les mesures vont être prises ». Aucune précision, que de dilatoire, sans surprise d’ailleurs, l’une des marques de fabrique de ce pouvoir héréditaire.

Selon certains soutiens à la dictature, l’opposition aurait listé trop de préalables qui ne peuvent être satisfaits dans le cadre de ce dialogue. Il est juste à rappeler que les préalables sont des problèmes créés de toute pièces par le pouvoir en place et lui demander de les régler n’est que logique et responsable.

Demander  par exemple que :

          Les  assassins de Anselme Sinandaré et de Douti Sinaleng assassinés froidement par les forces de sécurité à Dapaong soient traduits devant les juridictions est faisable et relève du bon sens dans un régime de droit, mais pour les sécurocrates c’est de la sinécure;

          L’arrêt de la cour de la CEDEAO soit exécuté dans les différents dossiers est-il de la mer à boire ?

          Les personnes innocemment détenues dans le dossier puant des incendies des marchés de Lomé et de Kara est-il une aberration aux yeux de Faure et comparses ?

          Les conditions d’organisation des législatives répondent aux standards démocratiques est-il un sacrilège pour la minorité au pouvoir ?

Bref, le pouvoir de Faure Gnassingbé démontre de nouveau par l’échec retentissant de cet autre dialogue qu’il n’est aucunement disposé à faire du Togo un état de droit mais plutôt un pays hors série abonné aux violations des droits humains et des textes où la vie et la dignité humaine n’ont aucune espèce d’importance. Lire le reste de cette entrée »





Togo, Faure Gnassingbé, sous la pression accepte le dialogue.

8 07 2013

Une petite victoire pour tous ceux qui ont appelé ces dernières semaines à la suspension du processus électoral et l’ouverture d’un dialogue pour éviter au Togo de plonger dans un cycle de violences postélectoral comme le pays en a l’habitude à chaque mascarade d’élection avec son cortège de morts, de blessés et de refugiés. Pour rappel, le dernier massacre remonte à 2005 avec au moins mille (1000) morts qui ont permis à Faure Gnassingbé de capter le fauteuil présidentiel.

La communauté internationale, la société civile, les religieux ont eu raison de multiplier les appels au report des législatives et à l’ouverture d’un dialogue pour assainir le climat socio politique très tendu avant tout compétition électorale. Des discussions préalables se sont accélérées la fin de la semaine dernière sous l’égide de Monseigneur Nicodème Barrigah et de l’Ambassadeur des Etats-Unis au Togo. Près de dix (10) heures d’horloge de discussions en deux jours pour voir ouvrir enfin ce énième dialogue. N’en déplaise aux tenants du pouvoir et à Monsieur Gilchrist Olympio qui dardait encore il y a quelques jours qu’il n’y aurait pas de dialogue. Il faut se rendre à l’évidence il y a discussions même si pour certains pontes du régimes il faut éviter le vocable dialogue, la classe politique est en discussions et c’est une réalité.

Selon nos informations, il n’a pas été facile d’arracher ce dialogue au numéro un  togolais qui reste coller à sa logique « on vote et on vole advienne que pourra ». Il aurait concédé juste un report d’une semaine tout au plus deux mais pas de dialogue. De la mauvaise foi quand on sait que la machine à fraude est bien rodée et un report de deux semaines ne peut démonter tout le système de holdup électoral mis en place par le prince et ses acolytes. Lire le reste de cette entrée »