Les 42 prévenus du procès de l’Angolagate seront fixés mardi sur leur sort, la justice devant rendre son jugement dans l’après-midi sur cette vaste affaire de commerce d’armes vers l’Angola au milieu des années 90.
Un jugement sévère risque de compromettre le réchauffement récent des relations entre la France et l’Angola, pays riche en pétrole.
Dans ce procès qui s’est tenu d’octobre 2008 et mars 2009, 42 personnes étaient accusées d’avoir, soit participé à l’organisation d’un « trafic » de 790 millions de dollars, soit bénéficié de « pots-de-vin » distribués par les deux associés ayant mis ce commerce sur pied, Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak.
Six ans de prison ont été requis contre les deux hommes.
Des personnalités comme l’ancien ministre Charles Pasqua, l’écrivain Paul-Loup Sulitzer, l’ex-préfet Jean-Charles Marchiani ou Jean-Christophe Mitterrand, fils du président défunt, auraient bénéficié des largesses des deux associés.
Toutes ont plaidé l’innocence, mais l’accusation a demandé la relaxe du seul Jacques Attali, ancien conseiller de François Mitterrand. Des peines allant de trois ans avec sursis (Pasqua) à 18 mois ferme (Marchiani) ont été requises contre les autres. Lire le reste de cette entrée »
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