Robert Dussey, Ministre flambant neuf de la diplomatie togolaise qui fait feu de tout bois ces dernières semaines pour dit-on donner à la diplomatie togolaise une image dynamique et moderne surtout à l’international s’est illustré au cours d’une interview sur Radio France Internationale (RFI) en un diplomate plutôt rétrograde et négationniste, exactement comme ses prédécesseurs, obligé, d’user de zèle pour se conformer à la moule de la dictature cinquantenaire histoire de rester dans les bonnes grâce du premier et du plus « Faure » des togolais.
Ce déni de la réalité, mieux ce refus de la réalité dont font montrent les dirigeants togolais au-delà du cynisme est une pathologie. Une pathologie tel un cancer qui a gangréné tout l’appareil d’Etat de ce petit pays avec en ce siècle de modernité des dirigeants qui se refusent à admettre que le Togo n’est pas un pays qui respecte les droits de l’homme ce qui n’est qu’un secret de polichinelle pour le monde entier. Des dirigeants qui refusent de reconnaitre que le Togo continue de traiter les prisonniers comme des chiens. Comment peuvent-ils face à ce refus penser à humaniser les conditions carcérales comme toutes les instances en matière de droits de l’homme le leur recommandent ?
Pour revenir à la pathologie, pour les spécialistes notamment les psychologues, « une personne peut refuser le monde tel qu’il est et le considérer de manière totalement autre. Mais la plupart des dénis de ce genre dénotent de la faiblesse et de la fragilité des individus atteint de cette pathologie» …s’il faut commenter cette assertion des psychologues, il faut juste comprendre qu’en fait le Togo a des dirigeants faibles et fragiles. De telles personnes devraient susciter plus de la pitié que de la colère ou de l’indignation.
Pour revenir à l’interview en question que le Ministre Dussey a accordée aux confrères de RFI et au micro de Christophe Boisbouvier, nous prendrons juste le pan qui concerne les droits de l’homme. Lire le reste de cette entrée »
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