DONS DE PLUS TROIS CENTS MAILLOTS ET SOUS VETEMENTS DE CLUB DE FORMATION DE JEUNES RACING FOOTBALL CLUB DE TOULON(FRANCE), A MADE TOGO.

11 07 2015

MADELe 8 juillet dernier, la Présidente de l’association humanitaire Maison Africaine de l’Enfant (MADEFrance) madame Bernadette AMOROS et son responsable de communication et président de l’Antenne togolaise (MADE-Togo), monsieur Koffi Sylvain SASSE ont été reçus par le Secrétaire général du Racing football Club de Toulon, Mr Hervé GILLES au siège dudit club. Ce dernier a remis à MADE Togo un lot de matériels sportifs comprenant 150 maillot et 200 sous-vêtements, et sacs pour les enfants parrainés de l’association âgés de 5 à 17 ans.

En échange, le Président de Made Togo, a remis un tee-shirt de MADE-Togo à monsieur Hervé Gilles. D’autres partenariats sont prévus, comme la correspondance entre les enfants togolais parrainés par MADE et les jeunes licenciés de Racing football Club de Toulon, les participations au tournoi international de football des jeunes poussins, pour ne citer que ceux-là.

Selon Mr SASSE K. Sylvain, les dons reçus, seront distribués aux équipes de football de l’Ecole primaire publique de Zébévie à Anécho, aux équipes de l’école de Dévikinmé, de Djassamé, aux enfants des services de la pédiatrie des centres hospitaliers préfectoraux d’Anécho et de Tsévié, aux enfants de Dalavé, et de Samacope. Lire le reste de cette entrée »





Aimée Abra Tenu : « Notre rêve, dans 5 ans c’est de voir zéro sachet plastique trainer dans les rues »…

5 07 2015
photo Andréa Magnim

photo Andréa Magnim

Aimée Tenu

Aimée Tenu

Fabbi kouassi : Comment est née l’idée de recycler les sachets de pure water ?

Aimée Abra Tenu : Nous avons été inspirés par la coopérative Gafreh du Burkina Faso. Ce sont des femmes qui tissent des sachets fins en mélangeant avec du fil de coton pour fabriquer des pagnes et par suite créer des objets de la vie courante. C’est fabuleux ce qu’elles font ! J’ai découvert cette initiative pendant un voyage au Burkina et à mon retour au Togo j’ai eu envie de contribuer à ma façon au recyclage mais je savais que ça allait être difficile de mobiliser des femmes pour faire ça car ici au Togo et surtout dans le sud nous ne sommes pas des tisserands. Alors j’ai décidé d’utiliser des sachets de Pure Water que j’ai cousu ensemble avec la machine à coudre de ma mère. J’ai par la suite demandé à un tapissier du quartier de m’aider et il a cousu un sac à dos. Zam-Ké était né !  Lire le reste de cette entrée »





Prison civile de Lomé, décès d’un détenu nigérian, l’ambassadeur Adoli Sunday Matthew tente de calmer ses compatriotes.

1 07 2015


sardines
Adoli Sunday Matthew, Ambassadeur de la République fédérale du Nigéria au Togo, à la tête d’une délégation de 5 personnes,  était à la prison civile de Lomé ce mardi de 12h15 à 14h presque deux heures d’horloge suite à un mouvement d’humeur des détenus nigérians  dans la prison et qui ont exigé la présence de leur ambassadeur. Cette visite spontanée du diplomate fait suite au décès d’un ressortissant nigérian évacué au CHU, au cabanon, dans des conditions insoutenables.

Pour les détenus c’est un décès de trop ce qui les a poussé à entamer un mouvement exprimant ainsi leur colère et leur douleur à travers des chants en anglais, en ibo et en yoruba ponctués régulièrement de l’hymne nationale du Nigéria. Lire le reste de cette entrée »





Libéré grâce au Groupe de Travail de l’Onu : Le camerounais Atangana à Dakar pour soutenir Karim.

15 06 2015

atanganaL’ancien détenu franco-camerounais Michel Thierry Atangana, après 17 ans de détention, était à Genève pour rencontrer le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire. C’est cette commission onusienne qui avait qualifié la détention de Michel Thierry Atangana d’arbitraire et qui avait enjoint le Cameroun de le libérer sans délai.

Ce groupe onusien sur la détention arbitraire avait, en plus de la libération de Michel Thierry Atangana, avait aussi émis une série de recommandations et leur mise en œuvre était au cœur de la rencontre de ce mardi.

Dominique Sopo présidait le comité de soutien à Michel Thierry Atangana jusqu’à sa libération. Il était avec lui à Genève. Joint par RFI, Dominique Sopo fait état de la situation. Lire le reste de cette entrée »





Togo, le T des Médias édition 4 a tenu ses promesses.

15 06 2015

davidLancé en 2012 par David Baini Djagbavi  dans le cadre du 03 mai de chaque année  la célébration internationale de la journée de la liberté de presse, cette initiative qui fait défilé les professionnels de la communication tels des mannequins le temps d’un soir loin des caméras, micros et stylos.  Le t des médias poursuit son petit bonhomme de chemin. La 4èm édition est un succès. Placé sous le signe d’un environnement sain son promoteur David Djagbavi a bien voulu nous en dire plus sur le T des Médias 2015. Bonne lecture.

 

 Fabbi Kouassi : Le T des médias 4èm, a célébré l’environnement autour du thème ‘’ les médias pour un environnement sain’’, quel était l’objectif  visé? Lire le reste de cette entrée »





Entrevue avec Sami Tchak, Grand Prix littéraire de l’Afrique Noire.

9 06 2015

Sami TchakSami Tchak est un écrivain togolais. Incisif et hyper cultivé, il est certainement l’un des les plus doués de sa génération. C’est à juste titre qu’en 2004, il remporte le Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire pour l’ensemble de ses œuvres. C’est cet auteur iconoclaste et audacieux dans sa démarche esthétique, que nous avons eu l’honneur d’interviewer.

Pouvez-vous vous présenter brièvement à nos lecteurs?

De mon vrai nom Aboubacar Sadamba TCHA-KOURA, j’ai pris le pseudonyme de Sami Tchak en 1999 pour la sortie aux Éditions l’Harmattan de Paris de deux de mes essais, La sexualité féminine en Afrique et La prostitution à Cuba. Je suis né au Togo, mon pays, en 1960, j’y ai fait mes études primaires, secondaires et universitaires jusqu’à l’obtention d’une licence de philosophie. Avant le bac, j’ai été instituteur (…) Je suis arrivé en France en novembre 1986, avec une bourse du gouvernement togolais, pour des études de sociologie couronnées à la Sorbonne (Paris V-René Descartes) par un doctorat en 1993 (mes recherches sur les changements sociaux liés à la modernisation agricole au Burkina Faso ont donné mon livre Formation d’une élite paysanne au Burkina Faso, paru en 1995 aux Éditions l’Harmattan). Mon premier roman, Femme infidèle, est sorti en 1988 aux NEA de Lomé. Mon deuxième, après quatre essais entre temps, paraîtra en 2001 aux Éditions Gallimard, dans la collection « Continents Noirs », c’était Place des Fêtes. Depuis, j’ai publié cinq autre romans dont quatre qui se passent en Amérique latine, partie du continent américain que j’ai découverte à partir de mes recherches à Cuba et de mes séjours en Colombie, au Mexique… Aujourd’hui, l’écriture est ma principale activité.
 Vous avez un jour affirmé que vous préférez publier vos livres en Europe que dans votre pays. Quelles en sont les raisons? Lire le reste de cette entrée »





Du Togo au Sénégal, ces prisonniers politiques en détention arbitraire.

4 06 2015

sazofwadeLe groupe de travail sur la détention arbitraire basé à Genève, après le Togo dans le dossier Kpatcha Gnassingbé, vient de relever qu’au Sénégal, Karim Wade  est détenu de façon arbitraire. Les experts des nations-unies sont  parvenus à la même conclusion que dans  l’affaire Kpatcha Gnassingbé mais comme au Togo, l’état du Sénégal veut faire du dilatoire  en voulant passer outre cet avis du groupe onusien. Pendant qu’au Togo les acteurs du dossier, notamment les avocats optent  pour la discrétion ceux du fils d’Abdoulaye  Wade sont décidés à obtenir la libération de leur client en jouant à fond la carte de la communication.  

Dès l’énoncé de cette décision prise le 07 mai  et rendue publique le 1er  juin 2015, la machine est mise en branle. La presse locale, internationale, les sites internet, les agences panafricaines  relayent cette décision que les avocats de Wade qualifient de ‘’victoire éclatante’’. Lire le reste de cette entrée »





La CDPA-BT : « Il est temps de changer de méthode » ?

4 06 2015

guIl est plus que temps de changer de méthode. Dodji Apévon a raison de le rappeler. Mais changer de méthode ne sera jamais possible, tant que les partis du courant majoritaire continueront de s’inscrire dans la logique de la compétition entre partis d’opposition pour le pouvoir, ou à défaut, pour la première place.

Et dans cette logique-là, la concertation à laquelle le CAR appelle la classe politique togolaise, n’avancera pas plus la lutte d’opposition que ne l’ont fait le « conclave », la formation précipitée de la Coalition Arc-en-ciel, la bruyante création du CST… Il faut d’abord changer de logique.

Des « élections ratées »

Le catastrophique scrutin du 25 avril 2015 et les résultats proclamés à l’issue de la mascarade électorale, ont donné lieu à des déclarations souvent à l’emporte pièce. De ce point de vue, les propos du président du CAR face à la presse le 14 mai 2015, sont un exemple caricatural. Ces types de propos n’arrangent pas l’image de l’opposition togolaise.

Selon la presse, Dodji Apevon, qui désigne la mascarade électorale « d’élections ratées », voit dans ce « ratage » la conséquence de « deux pratiques pernicieuses ». D’abord, « la prise en otage du pays par le parti-État Unir … pour conserver le pouvoir en empêchant l’alternance ». Ensuite, « le maintien d’un courant politique d’inspiration marxiste, qui recourt à des manœuvres de blocage des réformes, au fanatisme, à l’intimidation par la violence, l’exploitation des instincts et de l’ignorance des masses populaires pour leur servir des contre-vérités ». Lire le reste de cette entrée »





Richard Laté Lawson Body : « Je peins la vie sous toutes ses formes. Qu’elle soit animale, minérale ou végétale ».

30 05 2015

llbrArtiste plasticien du Togo, pétri de talents, nous sommes allés à sa rencontre pour mieux découvrir son univers artistique, ses tableaux, ses sources d’inspiration et ses projets. En attendant sa participation à la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar,  Richard Laté Lawson Body revient dans cet  entretien sur son histoire d’amour avec l’art.

Bonne lecture !

 

Fabbi kouassi : Décrivez nous votre histoire avec l’art.
Richard Laté Lawson Body : Merci beaucoup pour la question. J’ai débuté en art en tant qu’apprenti calligraphe. Et plus tard, mes acquis en calligraphie m’ont permis de m’exprimer  aisément en dessin. Depuis les bancs de l’école primaire jusqu’à l’université, ma grande passion était la philosophie des couleurs. Je ne perdais aucune occasion de m’exprimer à travers la peinture ou la poésie. Après quelques années d’études en marketing et stratégies à l’Université de Lomé,  je me réinscris en apprentissage dans une grande imprimerie à Lomé pour élargir mes connaissances graphiques et surtout  pour voir de près de nouvelles possibilités qu’offrent les couleurs. J’associe peintures et calligraphies et j’ai fais de  nombreuses expositions individuelles ou collectives.

Fk : Vous semblez jeune à quel âge avez-vous commencé à peindre ?

RLLB : En bon ? J’ai débuté à l’âge de 9 ans, comme je l’ai dis plus haut en tant qu’apprenti calligraphe chez feu Ettey François à la Grande Chancellerie de l’Ordre du Mono (Présidence de la République togolaise). Et c’était en 1995. Lire le reste de cette entrée »





Togo, David Kpelly : « Je compte mettre sur pied dans l’avenir un Prix « Anselme Sinandaré » qui récompensera les meilleurs élèves des collèges togolais chaque année ».

28 05 2015

davidDavid Kpelly à cœur ouvert après la sortie de son livre hommage « Pour que dorme Anselme ». En attendant la sortie officielle du livre au Togo dans quelques semaines, l’auteur nous livre le pourquoi de cet hommage, la suite du combat pour Anselme, les indiscrétions du côté de la primature depuis la publication des lettres ouvertes à l’endroit du premier ministre togolais, la dernière mascarade électorale, dans  cet entretien succinct et précis. Bonne lecture !

Fabbi Kouassi : Interpeller le Premier ministre par correspondances, pas une mais plusieurs et tous les mois durant un an n’est pas courant, pourquoi une telle démarche ?

David Kpelly : Merci chère Fabbi pour cette opportunité. Il faut dire que l’affaire Anselme m’a particulièrement touché pour plusieurs raisons que j’ai évoquées dans le livre. Donc j’étais prêt à aller loin pour immortaliser l’assassinat de cet enfant. J’ai aussi été beaucoup encouragé par les lecteurs depuis la publication de la première lettre, ce qui m’a fait comprendre que les Togolais ont plus que jamais besoin de porte-voix pour leurs drames. C’était ma grande source de motivation et j’y suis allé. Je pouvais faire un livre normal sous forme d’essai sur le sujet, mais je me suis dit que la forme de lettres ouvertes est beaucoup plus active, plus expressive, plus directe. Et cela a marché, vu le succès des lettres sur Internet et celui du livre depuis sa parution.

  1. FK : Avez-vous eu des échos que le Premier ministre est informé de votre initiative au final ?

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