Le Togo a si longtemps marché au ralenti qu’il est devenu une proie facile à tous les prédateurs, nationaux et internationaux. Désormais, tout doit être mis en œuvre pour que les prochaines élections présidentielles soient l’exact reflet de la volonté exprimée par le peuple togolais quant à sa gouvernance les cinq années à venir. C’est l’appel de la démocratie elle-même au Togo. C’est l’appel à la démocratie que tout un peuple déterminé hurle, encore cinq années durant, pour que des réformes suffisantes soient effectuées afin d’aboutir à des élections qui ne déclarent pas toujours le pouvoir cinquantenaire gagnant. Le Togo n’en peut plus de la mauvaise foi caractérisée de ses dirigeants politiques et de leur obscénité républicaine. D’autant plus que la volonté d’alternance et de changement des citoyens n’a jamais été chargée d’aucune sorte d’ambiguïté, si ce n’est le détournement constant de leurs suffrages : « Arrêtez et passez à la démocratie! Vous vous en porterez mieux autant que le Togo. »
La révolte des Sabines
Jusqu’à maintenant, les choses ne sont pas dans cette perspective souhaitable d’une élection transparente et fidèle au désir du peuple togolais. Jusqu’à maintenant, la désinvolture habituelle s’est réinstallée et, comme à l’accoutumée, tous les mécanismes d’une répétition frauduleuse des résultats électoraux se sont mis en marche, du ministère de l’Administration territoriale jusqu’à la fameuse Commission électorale nationale indépendante. Et probablement, les clandestins Centres de calculs électoraux parrainés par les officines du gouvernement et dirigés par des experts venus de partout qui y font leur beure rapide et liberticide ne tarderont pas à être réactivés pour corrompre les données informatiques, leur transmission et leur traitement en temps et lieux. Quoi dire… Quoi leur dire… « Continuez! La fraude vous va si bien » ou « Arrêtez! Trop, c’est véritablement Assez pour un seul pays déjà à genoux. »
Des élections toujours frauduleuses constituent un luxe que le Togo ne peut plus se permettre. Le Togo ne peut plus continuer à vivre dans la démocrature et servir de bande d’essai permanent à toutes les insuffisances politiques, à toutes les fantaisies économiques, à tous les fantasmes sociaux, à tous les forfaitures financiers, à tous les drames de l’endettement empêchant le déploiement judicieux des programmes de développement au profit des générations de citoyens. Le Togo n’en peut plus de la mauvaise foi de ses dirigeants qui savent bien qu’ils doivent passer la main, passer à la démocratie. Lire le reste de cette entrée »
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