Anéantir la presse libre, l’un des rêves du pouvoir dynastique du Togo.

29 08 2013

9_uhway 9_uhwayDepuis son accession sanglante au pouvoir, Faure Gnassingbé aura prouvé aux togolais qu’il figure en bonne place dans la liste des prédateurs de la  liberté de presse dans le monde. S’il s’est tu les toutes premières années de son pouvoir pour se faire oublier et faire oublier à l’opinion nationale et internationale qu’il a massacrée au moins un millier de togolais avant de capter le fauteuil présidentiel, très vite l’opinion se rendra compte que la presse éprise de liberté et de justice ne sera jamais une réalité sous cette dynastie clanique.

Après plusieurs échecs  pour mettre sous éteignoir ces médias et hommes de médias jugés critiques à l’égard du jeune dictateur, le régime en place passe à la vitesse grand V et procède à la fermeture tous azimuts des médias qui refusent d’être des supporteurs zélés de la dictature implacable qui sévit au Togo. Le cas qui défraie la chronique est celui de la très écoutée Radio Légende FM. Lire le reste de cette entrée »





Togo, le Colonel Massina Yotrofei atterri à la gendarmerie nationale, retour sur le parcours d’un tortionnaire de la République.

25 08 2013

colonel_Massina_Yotrofei500L’information est  tombée depuis le vendredi 23 août 2013. Le Colonel Massina Yotrofei quitte enfin le Guantanamo togolais, l’Agence Nationale des Renseignements  (ANR), un service placé sous l’autorité directe du Chef de l’Etat mais secoué par d’énormes témoignages sur  les traitements cruels inhumains ou dégradants qui s’y passent en ce siècle de modernité où le Togo a fait semblant de ratifier la convention contre la torture. Le tortionnaire le plus décrié sous Faure Gnassingbé vient d’être « reversé » à la gendarmerie. Reversé tel un liquide qu’on jette  après usage, ce Colonel vient  donc d’être remercié en monnaie de singe malgré le grand zèle qu’il a affiché lors des séances de tortures pour plaire à son mentor.

L’un des souvenirs que les togolais garderont du Colonel Massina Yotroféi est que c’est un tortionnaire de la pire espèce. En tout cas il a réussi à faire parler de lui de la pire des manières.

D’abord il fut éclabousser par le témoignage du richissime homme d’affaires togolais, Bertin Sow Agba qu’il a cueilli a froid un matin de mars 2011 dans ses bureaux de OPS Security  et le calvaire a commencé par une séance de fouille musclée au domicile du sieur Agba, où après le passage des éléments de cette ANR, les valises louis Vuitton et autres objets de marques ont disparu comme par enchantement. Drôle de fouille. Nous passons sous silence la marque et le numéro de la plaque d’immatriculation du  véhicule subtilisé ce jour à ce natif de Kouméa qui est finalement tombé dans les mailles de ce tortionnaire agréé de la République. Lire le reste de cette entrée »





Une semaine après les résultats définitifs des législatives, les députés togolais entrent en fonction.

23 08 2013

La mascarade électorale du 25 juillet 2013 est définitivement consommée. La 5èm législature de l’assemblée nationale est ouverte ce mardi 20 août 2013 au palais des congrès de Lomé, siège du parlement. C’est parti pour 2018 pour les 91 députés choisis selon la volonté du parti présidentiel UNIR qui s’est taillé la part du lion avec 62 sièges et distribués les places restantes au Collectif Sauvons le Togo, la Coalition Arc En Ciel, l’Union des Forces de Changement et le Mouvement Sursaut Togo avec respectivement 19, 06, 03 et 01 sièges.  A  cette toute première session de ce mardi quelques couacs et leçon sont à relever.

Au chapitre des incongruités, la présence des ministres encore en fonction à la session parlementaire. Pourtant  les textes de la République togolaise sont assez clairs, notamment le code électoral tripatouillé à volonté par le parlement sortant où la majorité taillée sur mesure revenait à la clique au pouvoir.  Dans le volet des incompatibilités, il est écrit noir sur blanc que le  mandat de député est incompatible avec  l’exercice de toute fonction publique et de tout emploi salarié.

Les ministres de Faure Gnassingbé n’en ont cure. Tous endimanchés, ils se sont pointés sans aucune honte à l’Assemblée Nationale en violation de la loi. Rien pourtant n’empêchait le plus Faure des togolais de faire démissionner son gouvernement lundi soir, la veille de la rentrée parlementaire, pour se conformer à la loi comme c’est de coutumes dans tous les pays mêmes anormaux comme le Togo. Lire le reste de cette entrée »





Rentrée parlementaire au Togo, autopsie du discours du doyen d’âge.

23 08 2013

arton871-20eebL’un des temps forts de la prise de fonction des députés issus de la mascarade électorale du 25 juillet 2013, restera le discours de maître Georges Lawson, doyen d’âge du parlement membre du collectif sauvons de le Togo et de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), un membre de l’opposition au perchoir est un fait plutôt rare au Togo, une République  particulière. Ironie du sort, le législateur a voulu que l’honneur de conduire les travaux du parlement à l’entame d’une nouvelle législature revienne au doyen d’âge. Le hasard s’est porté sur cet ancien Procureur de la République et figure de l’opposition. Maître Georges Lawson  va donc présider aux travaux de l’Assemblée Nationale pendant 15 jours, jusqu’à la mise en place du bureau. Monsieur le Président et doyen d’âge a ému et séduit les togolais par sa conduite des travaux et son discours qui marquera une assemblée souvent taillée sur mesure avec des discours à la gloire de la famille Gnassingbé qui règne sur le Togo depuis 50 ans.

Un auditeur au cours d’une émission inter active sur une radio privée togolaise, a affirmé d’ailleurs, « je suis fier de la sagesse avec laquelle monsieur le doyen d’âge a conduit les travaux, et je suis surtout fier que cette sagesse émane des rangs de l’ANC ». Pour une simple réaction,  elle est lourde de sens. En effet, cette sortie du doyen Lawson tranche avec l’image de hooliganisme ou de va t’en guerre qu’on tente de coller à tort ou à raison au plus grand parti de l’opposition, l’Alliance Nationale pour le Changement. L’histoire retiendra aussi que c’est un membre de l’opposition, ironie du destin qui a présidé aux travaux de la 5èm législature de l’Assemblée Nationale  ouverte le mardi 20 août 2013, au palais des congrès siège du parlement à Lomé. Lire le reste de cette entrée »





Opposition togolaise De la nécessité de mettre fin aux querelles des hommes pour construire un projet alternatif.

20 08 2013

Le phénomène est devenu presqu’une habitude depuis plus de 20 ans et tend à se perpétuer. L’éternelle querelle de chef de l’opposition togolaise à la veille et au lendemain des élections. Dans son ouvrage, Discours, entretiens et autres sources, Henry Clay, homme politique américain (1777-1852) disait : « Les partis politiques servent mutuellement à se tenir en échec en se surveillant l’un l’autre ». Une pensée qui colle à la triste réalité togolaise avec un pouvoir dictatorial, autoritaire, monarchique à la limite vampirisant, et une opposition toute aussi sclérosée, engluée dans la guerre des chefs de bande où l’idée première est de prendre la tête du groupe et éliminer ensuite les concurrents et prétendants, souvent avec un coup de pouce du régime.
A ce jeu, presque tous les leaders sont passés à la trappe. On a encore en mémoire le choix de l’ancien Président de l’UTD, Edem Kodjo, candidat unique du COD2 à Cotonou, un choix auquel n’avait pas adhéré Gilcrist Olympio appuyé par un certain Apollinaire Madji Yaovi Agboyibo. « Si le choix, c’est Edem Kodjo, Eyadéma peut garder encore le pouvoir pour 5 ans », avait lâché cette figure de proue de l’opposition considérée à l’époque comme le messie qui viendrait sauver les Togolais des serfs du régime RPT. Face aux torpilles lancées à l’époque par le tandem Olympio-Agboyibo, Edem Kodjo et ses amis dont Léopold Gnininvi qui mobilisaient certes des foules à l’époque, n’avaient d’autres choix que de mettre fin à leur campagne après un meeting à Atakpamé. Le bal des ego venait d’être ouvert et sera avec le temps catastrophique pour les populations togolaises qui, dans leur majorité, militent pour un changement de régime, et bénéfique pour le pouvoir qui a repris du poil de la bête. Lire le reste de cette entrée »





Affaire Eugène Attigan, une détention arbitraire.

11 08 2013

459629_10151361483814126_1192106199_oAprès la publication de l’interview que l’agence Afreepress a accordée à notre confrère Eugène Attigan, j’ai lu plusieurs réactions, notamment  sur la toile où certains se demandent à juste titre peut être, s’il n’est pas coupable de ce dont on l’accuse, à savoir le trafic de drogue, pour lequel il a été condamné ?

467221_10151361487754126_78468525_oC’est justement pour éclairer l’opinion que notre justice sensée dire le droit devrait statuer mais elle a préféré comme de coutume suivre les injonctions du palais présidentiel pour rendre une décision qui viole les règles du droit.

Voici quelques faits qui nous permettront de nous poser des questions sur le fonctionnement réel de notre justice devenue plutôt un instrument de règlement de comptes. Lire le reste de cette entrée »





Législatives de 2013 au Togo, la mission d’observation de l’UE dénonce la contre vérité des urnes.

10 08 2013

euflagContrairement aux missions d’observations de l’Union Africaine et de la CEDEAO et bien d’autres visiblement en opération commandée, qui ont consacré la contre vérité des urnes lors des dernières législatives par des rapports tordus, la  mission d’expertise électorale de l’Union européenne donne un autre son de cloche et dénonce les fraudes et irrégularités qui ont émaillées les législatives du 25 juillet dernier.

Ce scrutin anti démocratique  consacre  la mascarade qui a consisté à s’attribuer  telle dans une loterie des sièges de députés à l’assemblée nationale parce qu’UNIR de Faure Gnassingbé  se dit parti au pouvoir ne respectant rien ni personne. Ce parti après s’être servi avec 62 sièges au parlement   à distribuer des strapontins aux adversaires politiques selon ses humeurs.

L’Union Européenne par le biais de cette mission révèle et confirme cet énième complot électoral ourdi par le régime cinquantenaire contre le peuple togolais.

Pour  cette mission d’observation, « les résultats des législatives ne reflètent pas la voie des urnes. Mieux, les tendances ont été rendues publiques par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) par une voie « non consensuelle ». Atteste la mission d’expertise. Lire le reste de cette entrée »





LA DIASPORA TOGOLAISE REND SON RAPPORT SUR LA MISSION D’OBSERVATION ELECTORALE « OPERATION TOUCHE PAS A MON VOTE ! ».

9 08 2013

A l’attention des membres de la communauté internationale, africaine, du gouvernement togolais,
de la Diaspora togolaise et du peuple togolais.
LES LEGISLATIVES 2013 AU TOGO NE SONT PAS UNE AVANCEE DEMOCRATIQUE
Sur les législatives 2013 au Togo, le Conseil Mondial de la Diaspora Togolaise (CMDT) a déployé une
Mission d’Observation Electorale (MOE-DIASPORA) financée par la Diaspora intitulée « Opération
Touche pas à mon vote ! » afin de donner son avis sur le déroulement du scrutin, sur sa transparence
et la crédibilité des résultats.
Cette Mission d’Observation Electorale a pu bénéficier du concours d’associations locales togolaises
et burkinabé et s’est déroulée les 25 et 26 juillet 2013 sur toute l’étendue du territoire national. Les
observateurs de la MOE-Diaspora étaient au nombre de 35 personnes réparties dans 28
circonscriptions électorales sur un total de 30. Ces observateurs s’appuyaient sur des réseaux locaux.
Ainsi 327 bureaux de vote ont pu être directement suivis.
Selon les résultats «complets et provisoires» des élections législatives du jeudi 25 juillet 2013
annoncés unilatéralement le 28 juillet à Lomé par la CENI (Commission Electorale Nationale
Indépendante), sans attendre la vérification et la comparaison du nombre de votants, le nombre de
bulletins invalidés, le parti au pouvoir RPT/UNIR (Union pour la République), remporterait 62 sièges
de députés sur 91 contre 19 pour le CST (Collectif Sauvons le Togo), 6 pour la coalition ARC-EN-CIEL, 3
pour l’UFC (Union des Forces de Changement) et 1 pour Sursaut National.
La Mission d’Observation Electorale (MOE-DIASPORA), au vu des multiples vices de formes et de
détournement des procédures, est en mesure d’affirmer que les législatives 2013 au Togo ne
réunissent pas les conditions de transparence et de vérité des urnes pour être crédibles vis-à-vis des
standards internationaux. Rien que ces quelques Exemples font peser de graves soupçons de fraude
sur ces élections :
Ex1. A trois jours du scrutin, soit exactement le 22 juillet, la CENI précise que seuls les
bulletins de vote avec hologramme seront comptabilisés (cf: annexe), ce qui à priori, devrait
aller dans le sens de la sécurité. Par contre, il a été constaté le jour du vote que nombre de
bureaux de vote sont totalement ou partiellement alimentés de bulletins de vote sans
hologramme, ce qui rend cette mesure sans effet. En effet, comment éviter la tentation de
choisir les bureaux de vote où seront distribués ces bulletins sans hologramme ?
Ex2. Le vote par anticipation de tous les corps habillés, pas seulement de quelques milliers de
soldats détachés pour la sécurisation du scrutin, y compris les votes par procuration des
soldats stationnés aux quatre coins du monde et dont on ignore le nombre et donc le poids
électoral. Alors même que la Diaspora continue d’être écartée du processus électoral.

CMDT
LA DIASPORA TOGOLAISE REND SON RAPPORT
SUR LA MISSION D’OBSERVATION ELECTORALE
« OPERATION TOUCHE PAS A MON VOTE ! »
A l’attention des membres de la communauté internationale, africaine, du gouvernement togolais,
de la Diaspora togolaise et du peuple togolais.
LES LEGISLATIVES 2013 AU TOGO NE SONT PAS UNE AVANCEE DEMOCRATIQUE
Sur les législatives 2013 au Togo, le Conseil Mondial de la Diaspora Togolaise (CMDT) a déployé une
Mission d’Observation Electorale (MOE-DIASPORA) financée par la Diaspora intitulée « Opération
Touche pas à mon vote ! » afin de donner son avis sur le déroulement du scrutin, sur sa transparence
et la crédibilité des résultats.
Cette Mission d’Observation Electorale a pu bénéficier du concours d’associations locales togolaises
et burkinabé et s’est déroulée les 25 et 26 juillet 2013 sur toute l’étendue du territoire national. Les
observateurs de la MOE-Diaspora étaient au nombre de 35 personnes réparties dans 28
circonscriptions électorales sur un total de 30. Ces observateurs s’appuyaient sur des réseaux locaux.
Ainsi 327 bureaux de vote ont pu être directement suivis.
Selon les résultats «complets et provisoires» des élections législatives du jeudi 25 juillet 2013
annoncés unilatéralement le 28 juillet à Lomé par la CENI (Commission Electorale Nationale
Indépendante), sans attendre la vérification et la comparaison du nombre de votants, le nombre de
bulletins invalidés, le parti au pouvoir RPT/UNIR (Union pour la République), remporterait 62 sièges
de députés sur 91 contre 19 pour le CST (Collectif Sauvons le Togo), 6 pour la coalition ARC-EN-CIEL, 3
pour l’UFC (Union des Forces de Changement) et 1 pour Sursaut National.
La Mission d’Observation Electorale (MOE-DIASPORA), au vu des multiples vices de formes et de
détournement des procédures, est en mesure d’affirmer que les législatives 2013 au Togo ne
réunissent pas les conditions de transparence et de vérité des urnes pour être crédibles vis-à-vis des
standards internationaux. Rien que ces quelques Exemples font peser de graves soupçons de fraude
sur ces élections :
Ex1. A trois jours du scrutin, soit exactement le 22 juillet, la CENI précise que seuls les
bulletins de vote avec hologramme seront comptabilisés (cf: annexe), ce qui à priori, devrait
aller dans le sens de la sécurité. Par contre, il a été constaté le jour du vote que nombre de
bureaux de vote sont totalement ou partiellement alimentés de bulletins de vote sans
hologramme, ce qui rend cette mesure sans effet. En effet, comment éviter la tentation de
choisir les bureaux de vote où seront distribués ces bulletins sans hologramme ?
Ex2. Le vote par anticipation de tous les corps habillés, pas seulement de quelques milliers de
soldats détachés pour la sécurisation du scrutin, y compris les votes par procuration des
soldats stationnés aux quatre coins du monde et dont on ignore le nombre et donc le poids
électoral. Alors même que la Diaspora continue d’être écartée du processus électoral.
Conseil Mondial de la Diaspora Togolaise. Site internet : http://www.cmdtogo.org contact e-mail : contact@cmdtogo.org
Association loi de 1er juillet 1901 parue le 05/01/2010 au JO RF N° : 20100002 Identification R.N.A. : W595016126
CMDT
Ex3. L’inégalité de traitement des membres des Bureaux de Vote (BV) interdisant à certains
partis de pouvoir disposer d’une voix délibérative dans les BV et dans les CELI (Commission
Electorale Locale Indépendante). Des présidents de bureaux de vote qui se sont vus
annoncer le jour même par la CENI ou le pouvoir cette attribution, ignorant le code électoral,
encore moins le processus de transparence, ont participé à cette inégalité de traitement.
Ex4. Payer pour voter : Lire le reste de cette entrée »





Fraude mode d’emploi UNIR dans les Savanes. Législatives 2013 : ADDI révèlent les pratiques frauduleuses de UNIR dans la Savane.

9 08 2013

Seuls les naïfs et propagandistes du pouvoir continuent de croire et de faire croire que Rpt-Unir a réellement remporté et proprement les 62 sièges lors des dernières législatives. Dans une déclaration rendue publique mercredi dernier, le parti du Prof Aimé Tchaboré Gogué révèlent les pratiques frauduleuses du régime bientôt cinquantenaire et sans lesquelles il aurait été laminées dans tout le pays.

DECLARATION DE l’ALLIANCE DES DEMOCRATES POUR LE DEVELOPPEMENT INTEGRAL (ADDI) RELATIVE AUX FRAUDES ET IRREGULARITES DE L’ELECTION LEGISLATIVE DANS LA REGION DES SAVANES.

Le jeudi 25 juillet 2013, les togolais se sont rendus aux urnes pour choisir leurs représentants à l’Assemblée Nationale ; malheureusement ce choix a été vicié par un certain nombre de faits extrêmement graves que l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral, parti membre du CST a constatés dans les circonscriptions électorales de Kpendjal, l’Oti, Tandjoaré et de Tône-Cinkasse. Ces irrégularités et ces fraudes peuvent se classer en 9 rubriques qui sont ici résumés.
1. Achat massif de conscience
Pour contrer la montée évidente du parti ADDI, membre du CST dans les savanes, l’achat des consciences pourtant formellement interdit par le code électoral du 31 juin 2013 , a été utilisé à grande échelle :
• La distribution des sachets de riz estampés UNIR se faisait sans aucune réserve dans toutes les soukalas de notables identifiés. Un camion entier de ce riz a été photographié à Cinkassé et la photo a circulé sur le net.
• Des sommes d’argent pouvant aller jusqu’à 200 000 F par notable ont été distribuées. Ce sont les querelles entre notables traités de façon différente qui ont mis la puce à notre oreille. Un vieux notable d’un quartier fief de l’opposition de la ville de Dapaong, s’est révolté quand il a appris que dans un autre quartier plus favorable à UNIR, un de ses pairs a perçu 100 000 F alors qu’à lui on n’a donné que 20 000 F. L’avant-veille et la veille des élections la quasi-totalité des chefs de canton, des chefs de village, des notables et jeunes activistes des cantons de l’Ouest de Tône et de l’est de Tandjoare où des sondages montraient une percée spectaculaires d’ADDI-CST, ont reçu de l’argent pour appuyer la méthode de fraude qui sera exécutée le jour du vote. Si toutes ces sommes distribuées pouvaient entrer dans le calcul des dépenses de campagne pour chaque candidat de l’UNIR, le plafond de 10 000 000 par candidat autorisé par le code électoral serait largement dépassé. Lire le reste de cette entrée »





Affaire Kpatcha Gnassingbé, l’arrêt de la cour de justice de la CEDEAO aux oubliettes ?

6 08 2013

arton2437Plus d’un mois déjà que la cour de justice de la CEDEAO a rendu son arrêt dans le ténébreux dossier de complot contre la sureté intérieure de l’Etat impliquant Kpatcha Gnassingbé et compagnie. Malgré les injonctions de cette juridiction sous-régionale demandant à l’Etat togolais qui a essuyé un autre revers auprès de cette cour,  « de prendre toutes les dispositions et mesures nécessaires et urgentes pour faire cesser la violation » du droit des requérants à un « procès équitable », c’est le silence total du côté des autorités politiques et judiciaires du Togo.

Le vocable « les mesures urgentes » dont a parlé à dessein la cour de justice de la CEDEAO dans son arrêt a visiblement une autre interprétation dans la compréhension des charlatans du droit togolais et des autorités qui font feu de tout bois pour que Kpatcha et Co accusés restent en prison. Pour ces marabouts du droit, dispositions et mesures nécessaires et urgentes suppose sans doute, des mesures ordinaires ou absence de mesures. 

Quand on sait que le régime de Faure Gnassingbé reste autiste à ces appels et injonctions des juridictions sous régionales et internationales sans que ces dernières ne daignent lever le petit doigt pour le rappeler à l’ordre on peut affirmer sans risque de se tromper que Faure Gnassingbé fait tout pour que cet autre arrêt de la cour de la CEDEAO ne soit jamais exécuté.

On se rappelle d’ailleurs de la sortie manquée des avocats du pouvoir au lendemain du verdict de la cour, tendant à faire croire le contraire de ce que la cour a clairement ordonné. Il en est de même des journalistes du pouvoir déchaînés sur les antennes pour s’égosiller dans des démonstrations aussi tordues que scandaleuses de l’arrêt de la cour qui jusqu’à preuve du contraire condamne l’Etat togolais à dédommager les victimes de la torture et à prendre des mesures urgentes pour faire cesser la violation, qui continue jusqu’à ce jour avec le maintien en détention de Kpatcha Gnassingbé et tous les autres. Lire le reste de cette entrée »