Richard Laté Lawson Body : « Je peins la vie sous toutes ses formes. Qu’elle soit animale, minérale ou végétale ».

30 05 2015

llbrArtiste plasticien du Togo, pétri de talents, nous sommes allés à sa rencontre pour mieux découvrir son univers artistique, ses tableaux, ses sources d’inspiration et ses projets. En attendant sa participation à la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar,  Richard Laté Lawson Body revient dans cet  entretien sur son histoire d’amour avec l’art.

Bonne lecture !

 

Fabbi kouassi : Décrivez nous votre histoire avec l’art.
Richard Laté Lawson Body : Merci beaucoup pour la question. J’ai débuté en art en tant qu’apprenti calligraphe. Et plus tard, mes acquis en calligraphie m’ont permis de m’exprimer  aisément en dessin. Depuis les bancs de l’école primaire jusqu’à l’université, ma grande passion était la philosophie des couleurs. Je ne perdais aucune occasion de m’exprimer à travers la peinture ou la poésie. Après quelques années d’études en marketing et stratégies à l’Université de Lomé,  je me réinscris en apprentissage dans une grande imprimerie à Lomé pour élargir mes connaissances graphiques et surtout  pour voir de près de nouvelles possibilités qu’offrent les couleurs. J’associe peintures et calligraphies et j’ai fais de  nombreuses expositions individuelles ou collectives.

Fk : Vous semblez jeune à quel âge avez-vous commencé à peindre ?

RLLB : En bon ? J’ai débuté à l’âge de 9 ans, comme je l’ai dis plus haut en tant qu’apprenti calligraphe chez feu Ettey François à la Grande Chancellerie de l’Ordre du Mono (Présidence de la République togolaise). Et c’était en 1995. Lire le reste de cette entrée »





Togo, David Kpelly : « Je compte mettre sur pied dans l’avenir un Prix « Anselme Sinandaré » qui récompensera les meilleurs élèves des collèges togolais chaque année ».

28 05 2015

davidDavid Kpelly à cœur ouvert après la sortie de son livre hommage « Pour que dorme Anselme ». En attendant la sortie officielle du livre au Togo dans quelques semaines, l’auteur nous livre le pourquoi de cet hommage, la suite du combat pour Anselme, les indiscrétions du côté de la primature depuis la publication des lettres ouvertes à l’endroit du premier ministre togolais, la dernière mascarade électorale, dans  cet entretien succinct et précis. Bonne lecture !

Fabbi Kouassi : Interpeller le Premier ministre par correspondances, pas une mais plusieurs et tous les mois durant un an n’est pas courant, pourquoi une telle démarche ?

David Kpelly : Merci chère Fabbi pour cette opportunité. Il faut dire que l’affaire Anselme m’a particulièrement touché pour plusieurs raisons que j’ai évoquées dans le livre. Donc j’étais prêt à aller loin pour immortaliser l’assassinat de cet enfant. J’ai aussi été beaucoup encouragé par les lecteurs depuis la publication de la première lettre, ce qui m’a fait comprendre que les Togolais ont plus que jamais besoin de porte-voix pour leurs drames. C’était ma grande source de motivation et j’y suis allé. Je pouvais faire un livre normal sous forme d’essai sur le sujet, mais je me suis dit que la forme de lettres ouvertes est beaucoup plus active, plus expressive, plus directe. Et cela a marché, vu le succès des lettres sur Internet et celui du livre depuis sa parution.

  1. FK : Avez-vous eu des échos que le Premier ministre est informé de votre initiative au final ?

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Togo, David kpelly, immortalise Anselme Sinandaré tué par balles il y a deux ans.

28 05 2015

588Anselme Sinandaré est fauché de façon froide et lâche au cours de manifestations qui  ont  secoué le monde de l’éducation au Togo en cette année 2013. Le très jeune Anselme, 12 ans seulement faisait partie de ces milliers d’élèves qui ont soutenu les mouvements de débrayages des enseignants en réclamant par le biais de manifestations publiques, pacifiques,  la reprise des cours et la satisfaction des revendications légitimes des acteurs de l’éducation. Anselme  était aux côtés de plusieurs milliers de ses camarades pour faire entendre leur voix et faire entendre raison  à un régime autiste certes mais surtout inhumain. Sans sommation, la manifestation est réprimée dans le sang et des balles réelles sont tirées sur de jeunes innocents. Anselme a  été tué par l’une de ses balles. Un policier ou gendarme lui a tiré dessus à bout portant sans aucun état d’âme. Ce dernier ou plutôt cette dernière à en croire certaines indiscrétions, continue de déambuler en toute liberté malgré ce crapuleux crime. L’impunité dans le Togo de Faure plus qu’une réalité est érigée en mode de gouvernance.

Ce qu’il est convenu d’appeler,  forces de l’ordre et de sécurité, au Togo de Faure Gnassingbé,  sont des forces à la gâchette facile qui assassinent des êtres humains comme des bêtes de somme. Les exemples de la difficile cohabitation des citoyens d’avec ceux qui sont sensés les défendre sont malheureusement légions et les martyrs se comptent par milliers. Lire le reste de cette entrée »





Togo, Faure Gnassingbé chez Sassou N’Guesso pour lui réitérer sa gratitude.

22 05 2015
une photo de journal Brazza

une photo de journal Brazza

L’information est révélée par le très introduit journal dans les palais présidentiel, La Lettre du Continent. Faure Gnassingbé dans sa logique de conservation de pouvoir envers et contre tout état au Congo Brazza chez son homologue qui fait beaucoup plus office d’un père adoptif, Dénis Sassou N’Guesso.

Le 15 mai 2015, Faure Gnassingbé qui mérite un prix Nobel en mascarade électorale état reçu par le numéro un de Congo Brazza lui-même membre du ‘’club’’ des chefs d’états qui ne veulent pas de limitation de mandat présidentiel.

‘’Faure remercie Sassou’’, met en titre la Lettre du Continent numéro 706 du 20 mai 2015. Le journal nous informe que c’est dans son fief natal d’Oyo au nord du pays que le président N’Guesso a reçu Faure Gnassingbé.  La dernière ‘’mascarade électorale’’ au Togo est le sujet principal de cet entretien. Lire le reste de cette entrée »





Togo et ses mascarades électorales, le fruit est présentable mais l’intérieur est pourri.

22 05 2015

serment faureLes conditions actuelles d’organisation des élections au Togo ne permettront certainement pas une possibilité de victoire de l’opposition. Aucune alternance n’est donc possible. Et ce pour plusieurs raisons.

Le contexte dans lequel ces élections sont à chaque fois organisées est totalement vicié et à l’avantage du régime cinquantenaire au pouvoir.

Sur le plan institutionnel, la cour constitutionnelle composée de 9 personnes est l’organe suprême de recours en cas de contentieux et de proclamation des résultats définitifs. De par sa composition inéquitable cette cour  est un instrument au service de l’exécutif. Deux petits exemples parmi tant d’autres pour l’illustrer :

En 2013 lors de l’élection législative, la Cour constitutionnelle valide une liste du parti au pouvoir contenant le nom du président en exercice d’un autre parti politique. Ce qui est contraire à la loi. Lire le reste de cette entrée »





Togo, libération de Pascal Bodjona et de kpatcha Gnassingbé, Faure Gnassingbé fait la sourde oreille.

22 05 2015

pbgLa cour de la CEDEAO a finalement délibéré à son siège à Abuja au Nigéria, dans le fameux dossier dit d’escroquerie internationale notamment le chapitre  Pascal Bodjona. Quelques mois plus tôt c’est le groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies qui a demandé la libération immédiate de kpatcha Gnassingbé pour détention arbitraire. Depuis lors, c’est silence radio du côté du palais de la marina.

Pour une énième fois, le Togo s’est ridiculisé. L’état du Togo est sommé de procéder à la libération immédiate de l’ancien directeur de cabinet de monsieur Faure Gnassingbé, Pascal Bodjona, rentré en disgrâce pour des mobiles obscurs.

En plus de la libération immédiate, la cour condamne l’état du Togo à ses dépens et demande que le ministre Bodjona soit dédommagé à hauteur de 18 millions de FCFA au titre de dommages et intérêts. De sources proches du dossier, le montant du dédommagement qui est en deçà de ce que les avocats du ministre ‘’grand format’’ ont exigé au regard des préjudices subis. La cour de la CEDEAO se serait basée sur la jurisprudence créée, par le dossier kpatcha Gnassingbé où  les victimes de la torture ont été dédommagées à hauteur de 20 millions. Pascal Bodjona s’en sort avec 18 millions. Une de ses proches nous confiera : « l’essentiel c’est que Pascal recouvre sa liberté pour s’occuper de sa famille. Le reste n’a pas d’importance ». Lire le reste de cette entrée »