Les forces de sécurité se sont encore illustrées négativement ce jeudi, à l’occasion de la marche pacifique de protestation lancée par le front Republican pour l’alternance et le changement (FRAC) pour le retrait pur et simple du projet de loi liberticide réglementant les libertés de manifestations.
Ce projet est au cœur de toutes les discussions, des émissions débats, des conférences tant au niveau de la classe politique, des organisations de défense des droits de l’homme, de la presse que des populations togolaises.
Selon les observateurs avisés ce projet vient restreindre les libertés fondamentales que sont la liberté de réunion et la liberté de manifester, ce qui est une violation flagrante des droits de l’homme.
Ce matin comme à leur habitude, les forces de sécurité avec à leur tête le capitaine Akakpo n’ont pas fait dans la dentelle. Beaucoup d’arrestations, notamment, celles des députés robert Olympio de l’ANC et de 53 autres.
Des blessés dont, l’un des conseillers spéciaux de jean Pierre Fabre, Alexandre Amorin et d’autres.
Pire, les milices sont mises à contribution et ramassent tout et tout le monde avec la complicité des éléments de la gendarmerie.
Jusqu’à cette mi journée, les pneus continuent de brûler, les cailloux sifflent, les grenades crépitent.
Le quartier Bè, est comparable à Soweto au temps fort de l’apartheid en Afrique du sud.
Forces de l’ordre sont déployées en surnombre, bardées de grenades sous le regard des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes.
Aux dernières nouvelles, le FRAC est en réunion pour décider de la marche à suivre dans les prochaines heures.
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