Il n’est plus un secret pour personne que la justice togolaise est à la solde d’un homme et d’un clan. Elle l’a encore démontré ce 05 février 2014 à la cour d’appel de Lomé au cours de la comparution à huit clos du commandant olivier Amah Poko, détenu arbitrairement depuis plus de 7 mois à la prison civile d’Atakpamé sous un fallacieux prétexte d’incitation de l’armée à la révolte. Dépourvus d’arguments face au collège d’avocats de l’ancien chef d’escadron, les juges n’ont trouvé mieux que de renvoyer in extrémis à huitaine le délibéré sur la demande de mise en liberté provisoire.
Olivier Amah Poko bien entouré dans le véhicule double cabine, de couleur verte de l’administration pénitentiaire est conduit très tôt ce matin, déjà aux environs de 6H, à la cour d’appel de Lomé. Il devrait comparaître suite à la demande de mise en liberté provisoire introduite par ses avocats qui qualifient ce dossier d’une véritable machination politique contre un ancien officier qui gêne.
A cette heure matinale, l’accès était encore libre à tout citoyen qui voulait rentrer dans l’enceinte de la cour d’appel. Il est à constater que c’est quelque temps après l’arrivée du sulfureux juge Sogoyou Pawélé que les gendarmes ont investi les lieux et empêchés les citoyens d’y avoir accès. Lire le reste de cette entrée »
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