Togo, des juges à la merci de l’exécutif prolongent le calvaire en prison du commandant Olivier Amah.

5 02 2014

DSC05403Il n’est plus un secret pour personne que la justice togolaise est  à la solde d’un homme et d’un clan. Elle l’a encore démontré  ce 05 février 2014 à la cour d’appel de Lomé au cours de la comparution à huit clos du commandant olivier Amah Poko, détenu arbitrairement depuis plus de 7 mois à la prison civile d’Atakpamé sous un fallacieux prétexte d’incitation de l’armée à la révolte. Dépourvus d’arguments face au  collège d’avocats de l’ancien chef d’escadron, les juges n’ont trouvé mieux que de renvoyer in extrémis à huitaine le délibéré sur  la demande de mise en liberté provisoire.

Olivier Amah Poko bien entouré dans le véhicule double cabine, de couleur verte  de l’administration pénitentiaire est conduit très  tôt ce matin, déjà aux environs de 6H, à la cour d’appel de Lomé. Il devrait comparaître suite à la demande de mise en liberté provisoire introduite par ses avocats qui qualifient ce dossier d’une véritable machination politique contre un ancien officier qui gêne.

A cette heure matinale, l’accès était encore libre à tout citoyen qui voulait rentrer dans l’enceinte de la cour d’appel. Il est à constater que c’est quelque temps après l’arrivée du sulfureux juge Sogoyou Pawélé que les gendarmes ont  investi les lieux et empêchés les  citoyens d’y avoir accès. Lire le reste de cette entrée »





Togo, Il ya 09 ans, la catastrophe nationale.

5 02 2014

images« Le Togo vient d’être frappé par un grand malheur. Il s’agit d’une véritable catastrophe nationale ».  S’est fendu ce 05 février 2005 le Premier Ministre d’alors Koffi Sama, qui annonçait  le décès du timonier national.  Celui là même qui a régné sur le Togo presque 4 décennies durant sans partage dans une dictature implacable. Il a usé de tout pour se pérenniser au pouvoir et mourir au trône. Tout puissant qu’il était se prenant pour un demi-dieu, il s’en était allé ce 5 février 2005, il n’a pu défier la volonté du créateur de tout.  

Un décès énigmatique

Neuf ans après la fameuse catastrophe nationale, il est impossible au togolais ordinaire de pouvoir dire de quoi est mort Etienne Eyadema. La version officielle parle de crise cardiaque. « Le général Gnassingbé Eyadema est mort, frappé par une crise cardiaque qui lui aurait été fatale lors de son évacuation vers l’Europe, précise un communiqué lu à la radio nationale et qui situe le décès dans la matinée du samedi 5 février 2005.

Mais en l’absence de l’exposition de la dépouille du dictateur togolais, comme cela se fait dans tous les pays normaux  les togolais se livrent à plusieurs commentaire sur cette mystérieuse disparition. Le président Houphouët Boigny de la Côte d’Ivoire, récemment Nelson Mandela et à côté du Togo, Atta Mills du Ghana, tous ces présidents décédés ont eu droit à des hommages de leur nation respective avec la présence effective de leur  dépouille.  Lire le reste de cette entrée »